02 ~ Aiyaa yonsennen (Aiyaa quatre mille ans)


Version japonaise :

天地の始まり 沢山の武人が
命を重ねて 歴史紡いだある
長江のほとり 一羽籠の鳩
万里の長城(しろ)には 日はまた[昇る] ある!

我侭できた昔、懐かしいあるよ…
你好吗? あちこち体痛いある
新しいお菓子でも作るある

目覚めたら 歯が立たないあるよ!
獅子のように 勇ましく
無我の境地 紅に染まるあるよ!
我 いつでも頼るよろし
あいやぁやぁ…

あの日竹林で 見つけた子供は
たくましく強く 育ってくれたある!

一緒に眺めた月 覚えてるあるか?
晚上好! うさぎは薬混ぜるある
この空はどこまでも続くある

広大な地を 駆け抜ける風
龍のように 誇らしく
翻した 紅に浮かぶ星が
我たちを 照らすあるよ
あいやぁやぁ…

果てしなき世の 愁いの中で
なぜに人は 争うある!
どんな傷も いつか癒える日が来るある
全て我に 頼るよろし
あいやぁやぁ…

(たとえ国が違っても
言葉が違っても
字が違っても
同じ月を… ずっと、眺めたいあるよ。)

Version en romaji :

Tenchi no hajimari takusan no bujin ga
Inochi wo kasanete rekishi tsumui da aru
Chôkô no hotori ichiwa kago no hato
Danri no shiro ni wa hi wa mata “noboru” aru!

Wagamama dekita mukashi, natsukashii aru yo…
Nǐ hǎo ma? Achikochi karada itai aru
Atarashii okashi demo tsukuru aru

Mezametara ha ga tatanai aru yo!
Shishi no yô ni isamashiku
Muga no kyôchi kurenai ni somaru aru yo!
Watashi itsudemo tayoru yoroshi
Aiyaa yaa…

Ano hi chikurin de mitsuketa kodomo wa
Takumashiku tsuyoku sodatte kureta aru!

Issho ni nagameta tsuki oboeteru aru ka?
Wǎnshàng hǎo! Usagi wa kusuri mazeru aru
Kono sora wa dokomademo tsuzuku aru

Kôdai na chi wo kakenukeru kaze
Ryû no yô ni hokorashiku
Hirugaeshita kurenai ni ukabu hoshi ga
Watashitachi wo terasu aru yo
Aiyaa yaa…

Hateshinaki yo no urei no naka de
Naze ni hito wa arasô aru!
Donna kizu mo itsuka ieru hi ga kuru aru
Subete watashi ni tayoru yoroshi
Aiyaa yaa…

(Tatoe kuni ga chigattemo
Kotoba ga chigattemo
Ji ga chigattemo
Onaji tsuki wo… zutto, nagametai aru yo.)

Version française :

Depuis les débuts des cieux, d’innombrables soldats
Ont permis de tisser l’Histoire, aru
Sur les rives du Yangzi[1], il y a une colombe solitaire en cage
Face à la Grande Muraille, le soleil « se lève » à nouveau, aru !

Je pense égoïstement au passé, comme c’est nostalgique, aru…
Nǐ hǎo ma[2]? Mon cœur me fait mal de partout, aru
Mais je ferais quand même de nouveaux gâteaux, aru.

Quand je suis réveillé, on ne pas me battre, aru !
Aussi brave qu’un lion
Mon caractère altruiste est peint de rouge, aru
Compte sur moi à tout moment
Aiyaa yaa…

L’enfant que j’ai trouvé ce jour-là dans les bambous
Je l’ai élevé pour être robuste et fort, aru !

Te souviens-tu de la lune que nous contemplions ensemble, aru ?
Wǎnshàng hǎo[3] ! Le lapin prépare des médicaments, aru.
Ce ciel s’étend aux extrémités de la Terre, aru.

Le vent traverse ce vaste territoire
Fièrement, comme un dragon
Les étoiles qui flottent dans le rouge vole haut
Et nous illumine, aru
Aiyaa yaa…

Dans la douleur de ce monde sans fin
Pourquoi les gens se battent-ils, aru !
Peu importe les blessures, un jour elles guériront, ary
Confie-moi tout !
Aiyaa yaa…

(Même si nos pays sont différents,
Même si nos mots sont différents,
Même si nos idéogrammes sont différents,
Je veux toujours… contempler la même lune que toi.)


[1] Yangzi : plus long fleuve d’Asie
[2] Nǐ hǎo ma : comment vas-tu ?
[3] Wǎnshàng hǎo : bonsoir

~ traduction : Oyanachi