Mini Drama – Angleterre a attrapé froid


Japon : Angleterre a attrapé froid


Japon : Les saisons passent avec le temps et les fleurs de cerisiers sont en pleine floraison, le printemps s’éveille. Mais quoique j’eusse aimé dire ceci, il semblerait que dans le monde extérieur, un rhume sévère se répande rapidement.


Angleterre : J’ai mal au crâne. *tousse* Peut-être que c’est parce que je suis resté trop longtemps dans le bain avec les kappa que je l’ai chopé.

Japon : Je me permets d’entrer.

*Japon entre*

Japon : Angleterre, comment te sens-tu ?

Angleterre : Ah, Japon. On dirait que ça a empiré depuis ce matin. *tousse*

Japon : Oh ! Ne te force point je t’en prie. Avant toute chose, hydrates-toi.

Angleterre : Désolé. Je suis venu exprès pour passer du bon temps avec toi, mais à la place, j’attrape froid. *tousse*

Japon : Je t’en prie, ne t’en fais donc pas pour cela. Le plus important pour l’heure, c’est que tu te reposes bien.

Angleterre : Dis, Japon. Si tu restes près de moi, tu vas te choper un rhume toi aussi. *tousse*

Japon : Merci de ta sollicitude. Mais plutôt que de te préoccuper de moi, je t’en prie, pense à toi d’abord. Je vais t’apporter un médicament.

Angleterre : Désolé de te dérange à ce point. On est allié et pourtant te causer autant de problèmes, c’est… *tousse*

Japon : Il semblerait que le rhume se propage ailleurs également, nous ne devons donc pas baisser notre garde. De plus, quand nous sommes souffrant, c’est pareil pour tout le monde. Pour le moment, comprends ceci.

Angleterre : Japon… je suis tellement content d’avoir formé une alliance avec toi.

Japon : Tes mots me vont droit au cœur.

*Il sort*

Japon : Je dis cela mais comment donc guérissent-ils leur rhume par chez eux ? Placer une rondelle d’oignon dans la gorge, préparer une boisson au gingembre, saupoudrer de sel l’estomac… ah, je devrais demander à France, il me semble le plus proche de lui en tant que nation européenne.

*Il appelle*

Japon : Bonjour. Ah, navré de vous déranger alors que vous êtes très pris, c’est Japon. Puis-je savoir si France est là ?

*France prend le relai*

France : Ah, allô. Qu’y a-t-il, Japon ?

Japon : France, c’est toi ? Cela faisait bien longtemps, c’est Japon. Vraiment navré mais il me semble qu’Angleterre souffre d’un rhume. Pardon ? Non, il se repose chez moi actuellement. Pardon ? Venir ? Qui ça ? Ah ? France ? Oui, je comprends. J’attends ton arrivée.

*Il raccroche*

Japon : France n’est pas non plus remis de son rhume. Est-ce vraiment approprié qu’il fasse tout ce chemin jusqu’ici ?


Amérique : Good morning, Japon ! J’ai la dalle !

Japon : Bonjour, Amérique. Le repas du jour se compose de riz complet, de soupe miso[1] et pommes de terre sautées. En accompagnement, nous avons du tofu au sésame et des sashimis enveloppés d’épinards.

Amérique : Oh, Japon, t’es super prévenant. J’ai débarqué à l’improviste hier soir et pourtant t’avais une chambre de préparée pour moi.

Japon : Tu es arrivé en avion et a détruit ma porte d’entrée. C’était un dur labeur que de la réparer. Angleterre n’a pas arrêté de courir à travers la maison.

Amérique : Ah ah ah ah ah ! Au fait, comment tu trouves le nouveau zinc ? Le design est cool et il est écolo.

Japon : A ce sujet, c’est moi qui ais conçu la plupart des éléments.

Amérique : T’arrête pas aux détails ! Pour ce qui est d’Angleterre, on devrait l’envoyer chez le doc. Ça peut pas s’améliorer comme ça. Ça a toujours été comme ça avant.

Japon : Je vois. J’y songerai.

Amérique : Ah et aussi ! Et pour déjeuner, on se prend des hamburgers ?

Japon : Je vois. Je ferai le nécessaire.

Amérique : Ah… tu sais dire que ça. Au fait, il a quoi Angleterre ? Je l’ai pas vu ce matin.

Japon : Il ne se sent pas très bien, donc ne va pas le déranger aujourd’hui, je te prie.

Amérique : Quoi ? Mais lourd ! Trop lourd ! Alors qu’on était tous les trois ici, j’ai ramené exprès un jeu de courses avec un perso à casquette rouge rien que pour jouer ensemble !

Japon : Quand il sera guéri, nous pourrons jouer. Mangeons, veux-tu ?

Amérique : Ok ! A la bouffe ! A la bouffe ! Tes repas sont bons pour mon régime.

Japon : Merci beaucoup. Il y aura des restes, n’hésite donc pas à te rassasier.


Angleterre : *tousse* Midi passé. J’ai encore plus froid.

*La porte s’ouvre*

France : An-gle-terre. Oh mon dieu, tu as donc attrapé froid ?

Angleterre : Qu’est-ce tu fous là ?

France : J’ai reçu un charmant et chaud appel de la part de Japon.

Angleterre : Quoi ? *tousse*

France : Je dis cela, mais « chaud » était une plaisanterie. Il m’a appelé pour un remède européen au rhume. Te voilà bien entouré avec un allié pour prendre soin de toi.

*Angleterre éternue*

France : C’est bien un vilain rhume que tu as attrapé.

*Angleterre tousse*

France : Pauvre de toi… Ah ah ah ! Bien fait ! Voilà donc ton châtiment.

Angleterre : Rentre… chez toi, crétin.

France : Eh oh ! Angleterre, tu ne vas donc pas riposter comme d’ordinaire ?

*Angleterre marmonne*

France : Ah ! Il ne répond pas non plus. Eh ! Est-ce que tout va bien ?

Angleterre : Hum…

France : Olala, Angleterre ! A ce point ? Attends !

*France se précipite à l’extérieur*

Angleterre : Ce pochard à vin… pourquoi Japon a fait une chose aussi inutile ?

*France revient en courant*

France : Là. Du vin chaud. Cela te réchauffera. De l’eau chaude, un peu de vin, du citron… et puis du thé vert japonais et prêt ! Là, bois donc ceci.

Angleterre : Hum… France, je vais bien. Tire-toi, c’est tout, crétin.

France : Quel soulagement. Voici l’Angleterre que je connais.

Angleterre : Tu vas attraper mon rhume. *tousse*

France : Quoi ? Angleterre a attrapé un virus bien étrange !

Angleterre : Si tu restes près de moi, ça fera qu’empirer.

France : Un Angleterre aussi docile, c’est pas Angleterre !

*Angleterre tousse à en mourir*

France : Il est donc vraiment faible. Je suppose que je vais te veiller jusqu’à ce que tu sois complètement rétabli.

Japon : Veuillez excusez mon intrusion.

*Japon entre*

Japon : France, comment se porte Angleterre ?

France : Ça ne marche pas. Sa fièvre refuse de tomber.

Japon : Je vois. Je suis désolé que tu aies à te déplacer alors que toi-même tu n’es pas en très grande forme.

France : Tout va bien. Si ce gus ne récupère pas rapidement, je ne serais pas en meilleur état non plus. C’est que nous entretenons une certaine relation depuis l’époque normande.

Japon : Je comprends. Voici le médicament. J’apporterai l’eau chaude sous peu. Jusque là, prends soin de lui je t’en prie. Je reviens vite. Sur ce…

*Japon repart*

France : Tu as de la chance d’être tombé malade chez Japon, vu comment il prend bien soin de toi. Mais tu sais, tu serais aussi docile, tu serais plutôt mignon.

Angleterre : Ferme-la…

France : Il faut toujours que tu m’agresses dès que tu me vois. Si tu étais un peu moins bruyant… Très bien ! Allons-y tant que j’en ai l’occasion. Et hop… eh eh…

*Froissement de tissus (vêtements de France ? Draps d’Angleterre, en tout cas, c’est louche)*

*La porte s’ouvre brusquement*

Amérique : Angleterre ! J’ai fabriqué un nouvel avion !

France : Tss ! Quoi donc ? C’était l’occasion parfaite.

Amérique : Yo ! France ! Il fout quoi, Angleterre ?

France : Regarde un peu et tu comprendras. Il est enrhumé. Il dort pour récupérer mais ça n’y fait rien.

Amérique : Ah ! C’est tout ? C’est donc ça un rhume. Dans ce cas, j’ai un truc pour guérir sur-le-champ !

France : Venant de toi, ce ne doit pas être une bonne méthode, mais qu’importe. Vas-y, dis-moi.

Amérique : Fous ça sur son crâne !

*Il lui présente  un hamburger*

France : C’est… un hamburger…

Amérique : Bon, c’est Japon qui l’a cuisiné, mais bon, ça devrait le faire.

*Il le fout sur le crâne d’Angleterre*

Angleterre : Euh…

Amérique : Quoi ? Ça fonctionne pas du tout !

France : Evidemment ! Pourquoi un hamburger sur le front le pourrait ?

Amérique : Avec moi, ça me guérirait en deux temps, trois mouvements.

France : Ne te range pas dans le même sac qu’Angleterre. Ah… suffit.  C’est idiot de ma part de te le demander aussi sérieusement. Ah… le front d’Angleterre est dégoûtant à présent.

Amérique : Dis, France, y a quelque chose que je veux te demander, tu sais.

France : Eh eh… Toi alors…

Amérique : C’est quoi un rhume ?

*Grand silence de France*

Amérique : Bah quoi ? Pourquoi tu tires une tronche pareille ?

France : Rentre chez toi !

Amérique : Hein ? Mais quoi ? C’est tellement rare, tout le monde est chez Japon maintenant.  Je pensais qu’on jouerait tous ensemble !

France : Il n’y a bien que toi pour réagir ainsi en pareilles circonstances. Incroyable, je suis choqué !

Amérique : Ouais ! Merci pour le compliment, mais c’est gênant.

France : Ce n’était pas un compliment.

Angleterre : Bande de crétins… je suis en train de crever, et vous, vous osez faire tout un bordel ici…

France : Angleterre… ton visage est horrible, je veux dire, tu n’as pas bonne mine. Là, il vaut mieux que tu ne te redresse pas.

Angleterre : La ferme ! Assez ! Prends tes affaires et tires-toi.

Amérique : Ah ah ah ah ! Regardez ! Il pète la forme après avoir utilisé le hamburger.

Angleterre : La ferme ! Gros bêta ! Quand t’êtes là, je me sens encore pire !

France : Allons, Angleterre. Ce n’est pas de ma faute.

Angleterre : Toi aussi ! Sale pochard ! Dégagez de suite !

*Angleterre retombe dans son lit*

France : Ah ! Angleterre ! Vraiment. Tu es dans cet état parce que tu hausses le ton alors que tu es malade.

Angleterre : *tousse* Dégagez.

France : Oui, oui, j’ai bien saisi. Je vais te ramener du vin.

Amérique : Dans ce cas, vaut mieux du coca. C’est mon carburant.

France : Eh bien, je vais te faire boire une grande quantité de vin blanc, du rouge et du rosé. Cela ferait baisser la fièvre, parait-il.

Amérique : Ah bah, je vais te faire manger plein de cheeseburgers, des burgers au poisson, à la viande et au poulet. Cloué au lit avec de la fièvre ou n’importe quelle autre maladie, ça va te requinquer.

Angleterre : Euh… vraiment, dégagez de là, crétins !


Japon : Ainsi après quelques jours, Angleterre a miraculeusement guéri grâce aux recours de plusieurs pays. Après quoi, Angleterre a rendu visite à Amérique, enrhumé à son tour.


*Ding dong*

*Amérique tousse*

Amérique : *renifle* Je suis cramé par la fièvre, j’ai le nez qui coule, j’ai mal à la tête et à la gorge, c’est qui ?

*Il ouvre*

Amérique : Ah… Angleterre. C’est plutôt rare de te voir débarquer chez moi, non ?

Angleterre : Salut, Amérique. Je te rends visite.

Amérique : Visite ? Hein ? Toi… qu’est-ce tu tiens dans tes mains ?

Angleterre : Je vais mieux grâce à ton hamburger, donc je me suis dis que je ferais bien pareil avec de la cuisine maison.

Amérique : Hein ? Que tu y penses, c’est suffisant ! Donc va poser ton plat bizarre ailleurs, ok ? Ah ouais, et pourquoi tu l’offrirais pas à France ?

Angleterre : Fais pas ton timide. Tiens.

Amérique : Non… approche pas ! Vraiment ! Epargne-moi ta bouffe de ****.

Angleterre : Eh oh ! Je t’interdis de dire que ma cuisine, c’est des plats de **** empoisonnés !

Amérique : T’auras beau dire, ça a une couleur zarbie ! Comment tu peux appeler ça de la cuisine ?!

Angleterre : C’est son goût qui importe, pas son apparence. Stop !

Amérique : Le goût de ta bouffe, c’est encore pire, et en plus, j’ai plus la crève donc tout va bien, pas vrai ?

Angleterre : Non, ça va pas bien du tout ! Quand je suis malade, tout ce que tu fais c’est te foutre dans le passage ! Saleté de gosse ! Arrête de courir ! Attends !

Amérique : Non !

Angleterre : Attends, je te dis !

Amérique : Non !


[1] Pâte de soja fermenté au goût assez salé

~ traduction : Oya’