Italie : J’ai fait des affiches !
Romano : Enfin il m’a laissé rentrer chez moi… Ce con d’Angleterre… Eh, Veneziano ! Qu’est-ce tu fous ?
Italie : Ah ! Je fais une affiche pour être plus proche d’Allemagne ! Si je fais ça bien, les gens et Allemagne seront impressionnés !
Romano : Ah. Fais comme tu veux. Je veux pas savoir.
*Il part*
Italie : Ok ! C’est parti !
*Il gribouille*
Italie : Hum… Je viens de commencer à dessiner, mais je arrive pas à faire quelque chose de bien…
*Japon ouvre la porte et entre*
Japon : Bonjour, Italie. Oh, tu m’as l’air plutôt déprimé. Qu’y a-t-il ?
Italie : Ah, Japon. Ben, c’est à propos du design de mon affiche que j’aimerais accrocher. J’arrive à rien.
Japon : Ah ? Une affiche ? De quel genre ?
Italie : Quelque chose du genre… du genre « je veux être plus proche de toi » mais…
Japon : Je vois. S’il s’agit de cela, il existe par chez moi un bon design à cet usage.
Italie : Vraiment ?
Japon : Oui. Permets-moi de t’emprunter du papier et un pinceau. Ainsi, tu traces un cœur et au-dessous un parapluie. Puis dessous, tu inscrits vos noms. Comment trouves-tu cela ?
Italie : Grazie[1] Japon ! Je vais de ce pas le montrer à Allemagne !
Japon : Pardon ? Le montrer à Allemagne ?
*Allemagne tape à la machine à écrire*
Allemagne : Ah, j’ai fait de la paperasse toute la journée, j’ai mal aux épaules. Ah, il faut que je regarde encore ça.
*Italie accourt*
Italie : Allemagne ! Allemagne !
Allemagne : Qu’est-ce qu’il y a, Italie ? A débarquer comme ça chez les gens…
Italie : Eh, eh, Allemagne ! J’ai fait une affiche pour toi, je peux l’accrocher ?
Allemagne : Ah. Tu t’es donné cette peine… bon, ça me dérange pas.
Italie : Youpi !
Allemagne : C’est ça, l’affiche ? Fais-moi voir. Mais… mais c’est quoi cette affiche ?
Italie : Ben quoi ? C’est ton affiche ! C’est Japon qui a fait le design.
Allemagne : P-p-pourquoi il y a mon nom et le tien sous un cœur ?
Italie : Ve… C’est le symbole de notre amitié !
Allemagne : Et même, « Allemagne protègera Italie » ?! Au lieu de toujours compter sur moi, fais quelque chose par toi-même pour commencer !
Italie : Ve… Tu… tu me protègeras pas ?
Allemagne : Retire-moi ça ! Retire-moi ça ! N’accroche pas ça !
Italie : Ve…
Italie : Mais j’ai vraiment fait de mon mieux…
Romano : T’as été bien bruyant, Veneziano ! Tu peux pas pioncer ? Qu’est-ce qui t’arrives ?
Italie : J’avais fait une affiche pour notre amitié avec Allemagne, mais il a dit que je pouvais pas l’accrocher… Ve…
Romano : Quoi ? T’as vraiment fait ça ? Mais de toute façon, ce sale bouffeur de patates te hait !
Italie : Hein ?! Ah bon… ah… quoi ? Quand j’y repense, j’ai que des souvenirs de lui en colère contre moi…
*Ambiance champ de bataille*
Allemagne : Tu es prêt ? Aujourd’hui, je vais t’apprendre à utiliser des grenades. D’abord, tu enlèves la goupille pour qu’elle puisse s’enflammer.
*Il la dégoupille
Allemagne : Ensuite, tu la jettes sur l’adversaire !
*Il jette la grenade, elle explose*
Allemagne : Dans cet ordre d’idée, tu peux faire ça ?
Italie : Oui, compris ! Si c’est que ça, je peux le faire en faisant un effort !
*Il s’exécute.*
Allemagne : Bien. Eh, la balance pas comme… hein ?
Italie : Ve~
Allemagne : Ah ! Italie ! C’est le contraire ! Le contraire ! Tu balances pas la goupille, mais cette partie là… Ah, garde pas ça, fuis !
Italie : Cette fois-là, il m’a frappé… Cela dit on sait jamais quand mes grenades vont exploser, donc c’était plutôt sûr… Ah ! Peut-être qu’il en a marre de moi ! Qu’est-ce que je dois faire, grand frère ?
Romano : Hum… Des pâtes…
Italie : Il dort déjà, rien à faire. Bon bah pour l’instant, je vais aller directement demander à Allemagne !
*Ambiance paisible un soir*
Suisse : Contempler la lune avec un verre n’est pas si mal… Bon, c’est parce que mes paysages sont magnifiques… Si on prête l’oreille, on peut entendre le bruit des arbres…
*Italie traverse le terrain en courant*
Italie : Allemagne, Allemagne.
Suisse : Italie, encore toi ?!
*Il pointe son fusil sur Italie*
Italie : Ah ! Suisse… laisse-moi passer, juste aujourd’hui !
Suisse : Aujourd’hui plus que jamais, je ne te laisserai pas passer ! Je ne peux pas te pardonner de toujours traverser mon territoire en étant nu !
*Il tire*
Italie : Désolé ! Mais passer par chez toi est plus facile quand je veux aller chez Allemagne, ve !
*Il essaye d’échapper en courant au tir de Suisse*
Suisse : Eh, attends ! Italie !
*France se sert un verre de vin*
France : Ah… Contempler la lune avec un verre, que c’est bon…
*Au loin, Suisse pourchasse toujours Italie à coups de fusil*
Italie : Désolé !
France : Hein ? Quoi ?
Suisse : Je vais te tuer ! Je vais te tuer !
Italie : Je suis désolé ! Pardonne-moi !
France : Italie… Je t’avais pourtant bien dit qu’il ne faut pas tenter par chez Suisse…
*Allemagne prends sa douche*
Allemagne : Pff. Tant de travail aujourd’hui. Je vais aller dormir de suite.
*Il tire le rideau de douche*
*Italie ouvre subitement et entre*
Italie : A… Allemagne ! Pff ! Al… Allemagne… tu m’aimes ?
Allemagne : Que… que… eh, que… hein ?!
Italie : Alors ? Tu m’aimes ? Tu me hais ? Lequel des deux ?
Allemagne : Calme-toi ! Et d’abord, dégage ! Ensuite, prends une bonne inspiration.
Italie : Et… et… tu penses quoi de moi ? Parce que… t’as toujours des problèmes à cause de moi, et t’as pas aimé l’affiche…
Allemagne : Ah, tu t’inquiètes de ça ?
Italie : J’ai toujours cru qu’on était amis toi et moi, mais peut-être pas…
Allemagne : Mais pourquoi je… je… c’est pas comme si je te détestais…
Italie : Vraiment ? Trop content ! C’est bien… c’était juste mon imagination. Donc je peux accrocher l’affiche…
*Il brandit l’affiche*
Allemagne : Ne tire pas de conclusion hâtive ! Idiot, idiot, idiot, idiot…
*Il maltraite Italie*
Italie : Ah ! Désolé, je suis désolé ! Arrête s’il te plaît ! Arrête ! Je le ferai pas… Je le ferai pas donc arrête !
*Italie recule*
Allemagne : Si tu as compris, alors rentre chez toi ! Je t’enverrai quelque chose, donc attends là-bas.
Italie : Chef, oui, chef ! J’aurai une requête !
Allemagne : Quoi ? Dis.
Italie : Euh… euh… J’aimerais t’entendre clairement dire que tu ne me détestes pas ! Et alors je rentrerai !
Allemagne : Mais qu’est-ce que tu racontes ?
Italie : Ah… comme je croyais… que j’étais le seul qui pensais qu’on était amis après tout…
*Il pleurniche*
Allemagne : Ah, ne commence pas à pleurer ! Je suis pas aussi doué que toi pour exprimer ce genre de choses. Ah… ben… je t’aime bien.
Italie : C’est vrai ? Trop content !
Allemagne : Si tu as compris, alors rentre chez toi maintenant.
Italie : Quand je serais satisfait, je rentrerai ! J’aimerais que tu le dises encore une fois !
Allemagne : Ne change pas de condition !
*Ambiance nocturne*
Japon : Je suis venu emprunter de l’huile mais du fait de la différence de fuseaux horaires, il fait déjà bien tard ici. Peut-être seront-ils encore debout malgré tout. Oh ?
*Au loin*
Italie : Je veux être plus proche de toi, donc on est ami ?
Allemagne : C’est pour ça que… jetaimebien ! Là… c’est bon maintenant ?
Italie : Encore une fois s’il te plaît !
Allemagne : Toi !
Italie : Encore une fois ! Encore une fois !
Japon : Que… Je ne peux imaginer la situation.
*Au loin*
Allemagne : Ah, je t’aime bien… voilà, t’es satisfait ?
Italie : Youpi ! Je t’adore moi aussi !
*Italie percute un meuble et fait tout tomber dans un grand boucan*
Allemagne : Calme toi, idiot !
Italie : Allemagne ! Attention ! Ah !
Japon : Mais c’est…
*Japon accourt*
Japon : Tout va bien ? Que s’est-il… passé ?
Italie : Ah, Japon ! Je l’ai fait ! Je me suis rapproché d’Allemagne !
Japon : Tu t’es rapproché ? Dans une telle situation ?
Italie : Oui ! Bien, bien rapproché !
Allemagne : Dis pas des choses qui peuvent être mal interprétées !
[1] Merci en italien
~ traduction : Oya’