01 – Je peux au moins faire des trucs de grand frère pour toi des fois !


Allemagne : Collection Honeybee CD !

Prusse : Série des Hetalia x Bonne nuit en comptant les moutons, volume 2 !

Allemagne & Prusse : « Toujours la santé en premier ! La bonne façon pour bien dormir ! »


*Les grillons sifflent dans l’air du soir. Allemagne brasse des papiers.*

Allemagne : *soupire* J’ai beau en finir, je n’en vois pas le bout.

*Claquement de porte*

Allemagne : Ah ? On dirait que mon frère est enfin rentré. Il est bien tard, cela dit. Je me demande où il était.

*Prusse débarque*

Prusse : Eh, Ouest ? Je suis rentré !

Allemagne : Bienvenue chez toi.

Prusse : Oh bah, tu travailles encore à cette heure-ci ?

Allemagne : Oui. J’ai demandé à garder une trace des mouvements d’Italie et on m’a fait parvenir toute cette paperasse.

Prusse : En parlant d’Italie, j’ai été voir chez lui, y a pas si longtemps !

Allemagne : Tu étais donc tout ce temps chez Italie, Prusse ? Ce qui explique pourquoi tu rentres tard.

Prusse : Et là, j’ai vu les frangins italiens allongés dans le jardin. Je me demandais bien ce qu’ils faisaient, et quand je me suis approché, j’ai vu que le plus grand comptait les moutons à mon petit Italie ! Y a de quoi se sentir tout attendri, non ?

Allemagne : Le plus grand ? Oh, tu veux parler d’Italie du sud, pas vrai ?

Prusse : Exact ! Il comptait les moutons et tout, là.

Allemagne : Maintenant que j’y pense, je me rappelle bien avoir eu une discussion à ce sujet avec Italie, et comment s’était supposer aider pour s’endormir plus vite.

Prusse : Ils sont vraiment doués, ces frangins Italien, pas vrai ? Je leur parlerai la prochaine fois ! On ira chez Italie à ce moment-là, hein, Ouest ! Et on pourra aussi s’arrêter manger un truc là-bas aussi ?

Allemagne : Oui, ça me paraît bien.

Prusse : Et puis quand on rentrera, on pourra grailler quelques bonnes pâtisseries chez l’autre aristo.

Allemagne : Oui, ça me paraît bien.

Prusse : Eh oh ! Tu m’écoutes, Ouest ?

Allemagne : Oui.

*Il range des papiers*

Allemagne : Très bien.

Prusse : Et puis après ça…

*Il baille*

Allemagne : Il se fait tard, grand frère. Tu ferais mieux d’aller dormir.

Prusse : *baille* Ouais, il est tard. Je vais faire ça.

*Il fait quelques pas*

Prusse : Euh… et tu vas pas dormir, toi ?

Allemagne : Quoi ? Ah, oui ! J’ai une pile de travail qui m’attend donc je pensais d’abord m’avancer un peu avant d’aller dormir.

Prusse : Mon dieu…

Allemagne : Oh, et encore une chose, Prusse.

Prusse : Ouais ?

Allemagne : J’ai remarqué qu’il y avait encore des objets bizarres qui apparaissaient de nulle part dans le salon… Ils sont dans le passage pour le ménage donc, s’il te plaît, fais un effort et essaye de ne pas en…

Prusse : Ouest !

Allemagne : Euh… oui ?

Prusse : Tu ferais bien de laisser tomber le boulot et de dormir pour le moment ! Et je ferais comme le grand frère de mon petit Italie, je veux dire… comme l’aîné des Italiens et je vais compter les moutons pour toi !

Allemagne : Prusse… Tu fais exprès de changer de sujet, n’est-ce pas ? Je te parle du salon, là…

Prusse : Oh, mais ne fais pas ton timide ! Je peux au moins faire des trucs de grand frère pour toi des fois !

Allemagne : *soupire* Dans tous les cas, évite de ramener à la maison tout ce que tu peux trouver ça et là.

Prusse : Ok, c’est décidé, en route mauvaise troupe !

Allemagne : Bon sang… On dirait bien que tu vas pas m’écouter pour le moment…

Prusse : Qu’est-ce que tu marmonnes ? Allez, viens !

*Il attrape Allemagne*

Allemagne : Prusse ! Qu’est-ce que tu essayes de faire ?

Prusse : Quelle question ! Tu ferais bien d’écouter un peu quand on te parle !

Allemagne : Je pense que tu es celui qui ferait bien d’écouter un peu quand on lui parle !

Prusse : Comme je te disais, je vais compter les moutons pour toi parce que t’es crevé. Le petit bonhomme fatigué peut aller dormir !

Allemagne : *soupire* Je comprends bien ce que tu essayes de me dire, mais j’ai encore du travail !

Prusse : Ok ! Il est l’heure de dormir !

*Il entraine Allemagne*

Allemagne : Eh, Prusse ! M’attrape pas par le bras ! Tu as vu la montagne de travail sur mon bureau, non ? Je dois avoir tout fini pour demain ! Prusse ? Eh oh ? Prusse !

Prusse : *rire soi-disant machiavélique*

*La porte se referme*

~ traduction : Oya’