Le ménage d’Amérique dans sa remise ~Durant le séjour de Lituanie chez Amérique~


Lituanie : Amérique ! Laissez-moi faire pour le ménage !
Amérique : Merci, Lituanie, mais t’inquiète. Je range les affaires de la remise. Y a que moi qui peut le faire, personne d’autres sait ce que je veux garder et ce qui peut être bazardé.
Lituanie : Je comprends. Ah, dans ce cas, je reviendrai avec du café.
Amérique : Désolé, tu dois toujours t’y coller.
Lituanie : Non, non, laissez-moi au moins faire ça !
Amérique : Dans ce cas, je compte sur toi.

Amérique : Bon… ok ! Aujourd’hui, je vais définitivement ranger cette pièce que j’ai abandonnée depuis un siècle ! Mais c’est vraiment dur de faire du tri là-dedans… J’ai essayé plusieurs fois, mais à chaque fois, je finis par me souvenir des bonnes et des mauvaises choses, et je peux pas continuer.

Jeune Amérique : Angleterre… c’est pour moi ?
Angleterre : Oui. Ouvre et regarde.
Jeune Amérique : Wouah ! Des soldats de plomb ! C’est génial ! Chacun d’eux à un visage différent !
Angleterre : Parce que c’est fait main.
Jeune Amérique : Je peux vraiment les avoir ? Merci, Angleterre !
Angleterre : Pas de souci, prends-en soin.
Jeune Amérique : Oui ! Hein ? Angleterre, ta main est blessée ?
Angleterre : Ah, non, c’est rien ! Je vais très bien ! ça ne fait pas du tout mal ! Aïe…

Amérique : Je vais pas l’utilise de toute façon… Je peux le jeter.
Amérique : Après… ah, c’est vrai. Ce costume aussi…

Amérique : Euh…C’est quoi ce costume ?
Angleterre : Comment ça « euh » ?
Amérique : Il m’a l’air cher en plus, c’est bon, je ne le porterai pas de toute façon.
Angleterre : Hors de question. Ces derniers temps, tu ne portais que ces fripes, n’est-ce pas ?
Amérique : Mais !
Angleterre : Si je ne peux pas t’habiller correctement, ce sera problématique pour moi !
Amérique : Et ce n’est pas bon ? J’aime les habits que je porte !
Angleterre : Il suffit. Enfile-le et vois. Regarde ! Ce genre de vêtements te va bien mieux, non ?
Amérique : Euh, c’est tellement serré ! Je le porterai pour des occasions spéciales.
Angleterre : Tu es si négligent. Il est de bon goût d’être serré au moins autant que cela. Qui plus est, porter ce genre de vêtement, tu… euh… non… ah, quoi qu’il en soit, je t’ai à l’œil !

Amérique : C’est plutôt vieux… A la poubelle aussi.
Amérique : Ah ! Mais y a que des choses déprimantes ici ou quoi ? Y a besoin qu’il y ait plus de vieilles horloges ou d’épées ou de trucs cools excavés. Y a rien dans ce goût-là chez moi ?! Quelque chose, quelque chose de bien… oh ?! Oh oh, regardez-moi ça, il y a bien quelque chose, ah ah ! C’est vieillot mais c’est un bon mousquet ! Peut-être que je le mettrai dans le salon comme décoration ! Ah ? Hum, ce mousquet… il y a une écorchure sur la crosse… quel gâchis. Ah, cette écorchure… cette écorchure, se pourrait-il que… ça date de cette époque… ?

Amérique : Angleterre…
Angleterre : C’est un champ de bataille, Amérique ! Ne pas avoir pitié de tes ennemis… voilà ce que j’aurais dû t’enseigner.
Amérique : Je… Je veux ma liberté.
Angleterre : …Amérique…
Amérique : Je veux prendre mon indépendance vis-à-vis de toi. Recon- qu’est-ce que- ?!
Angleterre : Dans ce cas, n’abaisse pas ton arme, tire ! Tu vois, la situation a tourné à mon avantage !
Amérique : Angleterre…
Angleterre : C’est pour cela que tu es naïf. Pose ton arme et rentre.
Amérique : S’il te plaît, attends ! Je… Je veux parler !
Angleterre : Dépêche-toi !
Amérique : Je ne suis plus un enfant. Je ne suis même pas ton frère ! Désormais, je suis indépendant !
Angleterre : … gnn…
Amérique : Si tu t’apprêtes à tirer… très bien.
Angleterre : Comme si je pouvais tirer, idiot… merde… Pourquoi as-tu fait cela, merde… J’ai cru que nous serions pour toujours ensemble…

Angleterre : Amérique, on rentre.
Jeune Amérique : Ou-oui !

Amérique : Je suis désolé… Merci… pour tout ce que tu as fait jusqu’à présent. Par le passé… tu étais si grand… Je me demande quand est-ce que je te suis passé devant sans faire exprès…
Lituanie : Amérique ! Amérique ? Ah, Amérique ! Vous étiez donc là !
Amérique : Ah, pfiou ! Y a tellement de poussière ici. J’ai rien pu ranger, j’ai décidé d’arrêter pour aujourd’hui.
Lituanie : Vraiment, cela a dû être difficile. Ah, voulez-vous boire un café dans ce cas ?
Amérique : Oui, faisons ça.

Amérique : Ah, quand j’ai vu ces vieilleries, ça m’a rappelé toutes ces choses, et au bout du compte, j’ai pas vraiment pu les jeter, ah…
Lituanie : Je comprends.
Amérique : Quelque part, peut-être que je suis devenu vieux… quelque chose dans le genre.
Lituanie : Ce n’est pas vrai. C’est surement parce que… vous êtes devenu un adulte.