07 – ( ^ J ^)


*Japon tape au clavier*

Japon : Et ainsi, le rideau est-il tombé sur la fête du sport de l’Académie W. Les participants de toutes les nations ont offert une telle prestation qu’aucun ne ressort vraiment comme meilleur joueur.  A la place, le principal a fait parvenir à tous les étudiants qui ont participé avec enthousiasme à la fête du sport une petite médaille en or en récompense… Là. Voilà qui devrait fonctionner.

Italie : Beuh… Je suis si fatigué… Je préfère dormir profondément pendant la nuit…

Allemagne : On a bientôt fini, tiens bon encore un peu.

Italie : Bientôt fini, c’est bientôt comment ?

Japon : Tout ce qu’il nous reste à faire, c’est de choisir une photo et de la joindre.

*Italie attrape les photos*

Italie : Hum ? Oh, eh, c’est la dernière photo de la course « six coureurs-sept jambes ». Eh eh eh… Regarde-moi ce regard grave d’Allemagne.

Allemagne : Bien sûr. J’étais en train de te tirer, toi qui faisais tout ce grabuge derrière moi, pour qu’on puisse avoir quelque chose à écrire comme article.

Japon : J’apprécie d’une certaine manière ton expression ici, Italie, alors que tu pleures derrière lui.

Italie : Ah ? C’est une bonne photo ?

*Il prend la photo pour la regarder avant de la retourner subitement sur la table*

Italie : Attends, mais c’est terrible ! Je suis bien plus cool que ça ! Si les filles venaient à voir cette photo, elles vont descendre de haut à mon sujet !

Allemagne : Ah ah ah ! Ça te ferait peut-être du bien !

*Il prend la photo*

Allemagne : Fais-moi voir.

Italie : Ve ?!

Japon : Qui plus est, personnellement, je voudrais inclure cette photo d’Amérique durant le 100 mètre.

*Il sort la photo*

Japon : Regardez simplement le fabuleux effort et l’esprit fournis rien que pour la fête du sport. Il était plutôt le seul dans ce cas.

Allemagne : Tss… Peut-être bien mais… n’oublie pas mon grand frère non plus.

Italie : Prusse était tellement excité, mais il a pas vraiment eu l’occasion de briller, pas vrai… Pas de chance, hein.

Allemagne : Je propose celle-ci de la course aux pains.

*Il sort une autre photo*

Allemagne : Mais pour ce qui est de la mettre dans le journal, je suis pas sûr…

Japon : Il est vrai… il apparaît une bien trop épaisse brume noire à l’arrière de Russie sur la photo… Peut-être ne devrions-nous pas.

Italie : C’est moi qui ai pris cette photo. J’espère que rien va m’arriver.

*Il tremble*

Italie : Je veux dire, j’ai entendu dire que les photos transportent l’âme de ceux qui les ont prises aussi.

Japon : Si cela t’inquiète à ce point, je peux te présenter à un exorciste de chez moi.

Allemagne : Du coup, quelle photo tu penses qu’on devrait utiliser, Italie ?

Italie : Hein ? Moi ? Eh bien, voyons voir…

*Il dépose les photos sur la table*

Italie : Peut-être celle-là.

Japon : Ah, c’est une photo de nous durant la course aux objets.

Allemagne : Ah ah ah ! Oui, vous avez bien de belles têtes sur celle-là ! Vous donnez vraiment l’impression d’être des amis proches.

Italie : Pas vrai ? Pas vrai ?

Japon : Eh bien, la raison pour laquelle Italie était « mon objet », c’est que… Mais dis-moi, Allemagne.

Allemagne : Oui ?

Japon : Au sujet de ce qu’a mentionné Italie tout à l’heure, comme quoi l’esprit du photographe est aussi contenu dans le cliché. En d’autres termes, c’est parce que c’est toi qui as pris la photo que nos expressions ressemblent à ça.

Italie : Oui, pour de vrai ! On est tous les deux détendus. Je pense pas que je pourrais me détendre complètement devant quelqu’un à part toi, Allemagne.

Allemagne : Comment tu peux te détendre en plein milieu d’une compétition ? Mais… c’est parce que j’étais le photographe, alors ? Dans ce cas, ça ne fait que rendre cette photo encore meilleure.

Japon : Eh eh. Je suis d’accord.

Italie : Fais une copie de cette photo pour moi aussi, d’accord, Japon ?

Japon : Oui, j’en réaliserai pour chacun d’entre nous. Nous pourrions même les assembler, les agrandir et en faire des posters.

Allemagne : Ça va peut-être un peu trop loin, là, tu crois pas ?

Narrateur : Et c’est ainsi que la fête du sport s’acheva avec succès. Ils réussirent également à finir on ne sait comment leur article dans les temps, et ont fourni un merveilleux journal scolaire. Grâce à l’ajout de tant de photos, il fut aussi visible partout sur le site web de l’école. Apparemment, tout le monde était intéressé pour voir leurs propres exploits. Les médailles d’or que tous avaient reçus étaient préservées en sécurité chez eux. Tout le corps étudiant espérait que le nombre de médailles augmenterait lors de la prochaine fête du sport, dans 4 ans désormais… Bon, peut-être que c’est un peu étrange que tous les élèves actuels soient dans l’impatience d’une fête qui n’arrivera que 4 ans plus tard… Fin !

~ traduction : Oya’