Italie & Romano : Nous sommes frères !
*Ambiance ville*
Italie : Allemagne, Allemagne !
Allemagne : Italie ! Tu es venu en roulant du mauvais côté de l’autoroute ?
Italie : Ve… Aujourd’hui, tu sais…
*il pouffe de rire*
Italie : Eh, grand frère !
Romano : Quoi, Veneziano ? Débarqué comme ça…
Allemagne : Euh… il y a deux Italies ?
Italie : Regarde, regarde, Allemagne ! Voici mon grand frère, Romano ! Il est cool, non ?
Allemagne : Oui. Allemagne, enchanté.
Romano : Hmpf !
Allemagne : Mais qu’est-ce que c’est que cette attitude hostile ?
Italie : Je suis la moitié nord, et mon grand frère la moitié sud ! C’est pour ça qu’on l’appelle Romano et moi Veneziano ! On a été gouverné séparément, donc Romano a passé bien plus de temps avec Espagne !
Allemagne : Ah bon ? C’est donc pour ça qu’on ne s’était encore jamais rencontré.
Italie : Oui ! Allez, grand frère, dis bonjour à Allemagne.
Romano : T’as une sale gueule, sale bouffeur de patates !
Allemagne : Pa… patates ?
Italie : Eh, grand frère ! Tu dois être poli quand tu dis bonjour.
*Il le chatouille*
Romano : Tss ! Putain… Lâche-moi ! Enfoiré !
Allemagne : Ah. Voilà encore quelqu’un de bruyant…
Romano : Pourquoi t’es avec ce tombeur de patates ?
Italie : Pourquoi tu dis ça ? Allemagne est très sympa ! Moi, je dors parfois avec lui et Japon.
Romano : Pardon ? T’es encore pote avec ces gus ?
*Romano lui coince la tête entre ses poings et serre*
Italie : Grand frère… ça fait mal… Romano… Arrête de faire ça.
Allemagne : Ah, vous deux ! Si vous continuez comme ça, vous…
Les deux italiens : Ah ! Aïe ! Aïe ! Aïe !
Italie : Ah… nos mèches sont emmêlées !
Allemagne : Je vous l’avais bien dit.
Romano : Crétin ! Tire pas comme ça ! Pas que ça fait mal… ça… putain !
Italie : Allemagne, Allemagne, à l’aide ! Je peux pas me retirer de… Ouille ouille ouille ! Ça fait mal… bobo… Aïe !
Romano : Idiot ! Va pas demander de l’aide à ce bouffeur de patates !
Italie : Aïe ! Bobo, bobo ! Romano, tire pas dessus !
Allemagne : Sérieusement, vous deux… Allez, je vais les démêler pour vous, ne bougez pas.
Romano : Non, on n’a pas besoin de ton aïe aïe aïe !
Italie : Grand frère, bouge pas ! Nos mèches sont toujours emmêlées ! Ça fait mal, bobo !
*Allemagne libère les mèches*
Allemagne : Là, je les ai séparées.
Italie : Ve… Allemagne… Allemagne… merci…
Romano : Putain… *renifle* ce type.
Allemagne : Pleurez pas ! Quels frères vous faites…
Romano : Même sans ton aide, j’y étais presque ! J’aurais pu le faire tout seul.
Allemagne : Pff, c’est ça, c’est ça…
Italie : Dis pas ça à Allemagne, alors qu’il nous a si gentiment aidés, Romano.
Romano : Ta gueule ! Eh, l’amateur de patates ! T’as piégé mon idiot de frangin !
Allemagne : Pardon ? De quoi tu parles ?
Romano : Joue pas à ça avec moi, che palle[1]. C’est ta faute si mon frère à commencer à bouffer des saucisses !
Italie : Oui ! C’est bon, les saucisses !
Romano : Pas seulement ça ! Arrête d’envoyer des tas de gens chez moi l’été ! Ils sont flippants ! Et j’ai marché dans de la crotte de lapin tout à l’heure et tout est de ta faute !
Allemagne : Attends une minute ! Tout est de ma faute maintenant ?
Romano : Ta gueule ! Je vais t’arracher tous tes muscles ! Crève, bâtard !
*La bouche d’égout s’ouvre*
France : Eh bien ! Mon infiltration en territoire allemand est une réussite ! Ce n’était pas une partie de plaisir, mais cela en valait la peine de passer par les égouts après tout.
Italie : Ve, c’est France !
Romano : Ah ! C’est France ! Protège-moi, enfoiré !
Allemagne : Eh, oh ! Ne te cache pas sous mes vêtements !
France : Ah ! C’est Allemagne !
Allemagne : Eh ! France ! Toi… tu m’as demandé de payer 332 000 000 000 marks !
France : De même ! J’ai dû te payer 5 000 000 000 francs la dernière fois !
Italie : France, Romano !
France : Tss ! Je m’en souviendrai la prochaine fois, amateur de tubercules !
*France fuit*
Allemagne : Mais pourquoi il est venu ?
Italie : Grand frère, France n’est plus là.
Romano : Pour de vrai ?
Romano : Eh, idiot de frangin ! Arrête de faire ami-ami avec ce sale bouffeur de patates !
Allemagne : Que… il change d’attitude rapidement. C’est comme Italie.
Italie : Ve… Romano, Allemagne est super ! Il m’aide quand j’en ai besoin et il peut faire mes lacets. Il est très musclé et baraqué. Il vient chez moi en été et il plante une tente dans le parc, il est vraiment marrant. Donc n’aie pas peur !
Romano : Veneziano… *renifle* Dis… tu pourrais pas dire… du bien de moi comme ça ?
Italie : Hein ? Ah… euh… euh, ben… les qualités… de Romano… Hum…
Romano : Mais je te hais !
Italie : Où tu vas ? Romano ! Romano ?
*Ils s’en vont en courant*
Allemagne : Mais vraiment, pourquoi France est venu ?
*Ambiance plage*
Italie : Eh, grand frère, on est où ? J’arrive pas à déchiffrer les lettres sur le panneau. Ça ressemble à de l’arabe… Ve…
Romano : Hum, y a ce type avec des sourcils de malade là-bas…
Angleterre : Eh, vous deux ! Qu’est-ce que vous faites ?
Romano : Ah ! C’est Angleterre ! Ah !
*Il fuit*
Italie : Grand frère ! Ne me laisse pas ici !
Angleterre : Sérieux, vous les frangins… Qu’est-ce que vous faites dans ma résidence d’été ?
*Italie panique*
Italie : Pardon, pardon, je ferais tout ce que tu voudras, me fais pas de mal !
Allemagne : Ah… ainsi donc Italie a été fait prisonnier par Angleterre.
Italie : Wouah, ta maison de vacances est tellement grande !
*Angleterre l’enferme en cellule*
Angleterre : Je vais rien te faire ! Je te jure… se carapater en voyant ma tête…
Italie : Tu… tu vas vraiment rien faire ?
Angleterre : Ecoute, j’ai ramené ton frère aussi.
*Romano s’écrase par terre*
Romano : Aïe aïe aïe…
Italie : Oh ? Romano ! Tu t’es enfui loin devant moi, comment il a fait pour t’attraper ?
Romano : La ferme ! C’est ta faute de pas m’avoir arrêté !
Italie : Ve… Pourquoi c’est ma faute ?
Angleterre : Fermez-la tous les deux ! Vous disputer dans la maison de vacances de quelqu’un d’autre…
Romano : Toutes mes excuses, M. Angleterre. C’est lui qui fait tout ce boucan tout seul.
Italie : Monsieur ?
Romano : Vraiment désolé. Du coup… vis-à-vis de la nourriture que vous m’avez donné tout à l’heure… par pitié, ne m’en donnez plus.
Italie : Ro… Romano !
*Il se jette sur Angleterre*
Italie : T’as pas le droit de maltraiter mon frère !
Angleterre : Pardon ? C’était un plat tout à fait norm-
Italie : Fait des pâtes, ou de la pizza !
Romano : … Crétin de frangin…
Italie : Romano, si Angleterre nous laisse partir, rentrons ensemble ! Et mangeons autant de pâtes que nous pourrons !
Romano : Ouais.
Italie : Et aussi, on utilisera plein de tomates qu’Espagne nous a données !
Romano : Oh… ouais.
Italie : Laisse-moi faire ! Si je m’y mets, je peux cuisiner des plats délicieux !
Romano : Veneziano…
Angleterre : Vous… ça suffit. Rentrez chez vous.
*Ambiance port*
Italie : Arrivederci[2], Angleterre !
Romano : Eh, salaud d’Angleterre ! T’as plus intérêt à me faire bouffer ce genre de trucs ! Putain !
*Le bateau s’éloigne avec eux à bord*
Angleterre : Mes plats étaient si mauvais ? Vraiment ?
*France sifflote quand le téléphone sonne. Il décroche*
France : Bonjour[3]… Hein ? Angleterre, ce n’est que toi…
Angleterre : France, faut que je te demande un truc.
France : Quoi donc ?
Angleterre : Euh… tu pourrais me… prêter un de tes cuistots ?
France : Ils n’aiment pas avoir à faire à un goût si déplorable, donc non, je ne peux pas.
*Il raccroche*
[1] Fait chier en italien
[2] Au revoir en italien
[3] En français dans la VO
~ traduction : Oya’