2 – Une journée avec Espagne


Narrateur : Six heures du matin.

Romano : Eh, toi ! Fais le petit dèj’ maintenant! Petit dèj’ maintenant, petit dèj’ maintenant !

Espagne : Arrête ça… Arrête de sauter sur mon estomac pour me réveiller…

Romano : Fais le petit dèj’, Espagne ! Petit dèj’ maintenant !

Narrateur : Son laquais le força violemment à se lever.

Espagne : Je suis encore fatigué…

Romano : J’ai la dalle depuis que je suis debout, enfoiré !

Espagne : Juste un petit plus longtemps…. Dodo, dodo, dodo…

Narrateur : Sept heures du matin.

Belgique : Bien le bonjour !

Espagne : Bonjour ! Où est Pays-Bas ?

Belgique : Mon frère est… et bien, tu sais…

Espagne : Oh oui, j’avais oublié qu’il me déteste…

Belgique : N-non, ce n’est pas ça… oh ! Veux-tu que je t’aide à préparer le petit déjeuner ?

Espagne : Oh oui, volontiers ! Une certaine personne avec l’estomac dans les talons est en train de faire tout un vacarme ici.

Belgique : *glousse* Compris, m’sieur ! Mettons-nous au travail dès à présent !

Romano : Pourquoi ça prend tout ce temps, merde alors !? Dépêchons et qu’on bouffe, bâta- *gargouillement*

Espagne : *rit* Vraiment désolé pour l’attente, petit affamé sur patte !

Romano : Quand j’aurais mangé, je vais te coincer…

Narrateur : Un bon et tranquille petit déjeuner.

Narrateur : Neuf heures du matin.

Roi : Que sont donc ces étranges feuilles ?!

Espagne : Hum, ce sont les dettes laissées par le roi précédent, précédent.

Roi : C’est sans espoir… Nous n’avons pas assez d’argent pour payer tout cela ! Je suis censé être le roi et je ne peux même pas vivre dans le luxe !

Espagne : C’est peut-être vrai maintenant, mais si vous faites de votre mieux afin de renforcer le pays, vous devriez y arriver !

Roi : Je ne me vois pas du tout travailler… Je suis le roi et je mène une vie de prolétaire ! Ma motivation n’est pas attisée…

Espagne : Ne vous laissez pas avoir par des pensées négatives ! Une fois au fond du trou, on ne peut que remonter !

Roi : Non, noooon ! Impossible que je puisse le faire ! Je n’arrive même pas à réfléchir à un moyen pour redresser notre pays ! Même les Pays-Bas me détestent ! C’est sans espoooooir…

Espagne : Votre Majesté, reprenez-vous !

Narrateur : Il s’entretient avec son boss.

Roi : *bredouillement désespéré*

Espagne : Ne faites rien d’imprudent ! Ne faites rien d’imprudent !

Narrateur : Dix heures du matin.

Espagne : Vous là ! Si vous continuez à vous avachir ainsi, vous ne serez pas capable de voir quoique ce soit quand viendra le temps de se battre !

Soldat : O-oui, mon seigneur ! Mes excuses, mon seigneur !

Espagne : D’abord, essayez de trouver votre équilibre et redresser votre position !

Soldat : C-comme ceci ?

Espagne : Bien, mais essayez de garder votre pantalon sur vous, d’accord ?

*rires*

Narrateur : Il travaille assidûment.

Romano : *ronfle* Dodo…

Narrateur : Midi.

France : Bon appétit !

Espagne : Mais, pourquoi tu es venu ?!

France : Et bien *crunch crunch crunch* ta cuisine est la meilleure après la mienne.

Espagne : Je suis deuxième, hein ? C’est plutôt cool.

Narrateur : Il déjeune en compagnie d’un mystérieux voisin qui s’est invité de lui-même.

Narrateur : Treize heures.

Romano : Je l’ai fais juste parce que tu m’as dis de le faire !

Espagne : Je n’ai pas dis qu’il fallait mettre la pièce en bazar !

Romano : M-mais l’étagère m’est tombée dessus ! Et puis, y a cet écureuil géant qui est venu et… *fait des bruits*

Espagne : Non, ça ne s’est pas passé ainsi ! Allez, je vais t’aider à nettoyer ton désordre.

Romano : Je suis claqué, enfoiré !

Narrateur : Il nettoie le désordre de son laquais.

Turquie : Hum… Hum…. Ta défense est trouée de partout.

Narrateur : Et ainsi apparut l’ombre visant ledit laquais.

Narrateur : Quatorze heures.

Belgique : Et voilà ! Pfiou, je suis bien fatiguée !

Espagne : Eh, tu veux de l’aide ?

Belgique : Oh, je suis désolée ! Je peux ?

Espagne : Bien sûr ! Laisse-moi faire !

Romano : Je vais le faaaaire !

Narrateur : Lessive amicale.

Narrateur : Quinze heures.

*Romano et Espagne ronflent*

Belgique : *rit* Ils font la même tête !

Narrateur : Une sieste bien sûr !

Narrateur : Seize heures.

Oiseau : Piou piou.

Espagne : Oh, merci comme toujours !

Oiseau : Piou piou !

Espagne : A tous les coups, il doit y avoir la même chose d’écrite que la dernière fois.

Oiseau : Piou ?

Narrateur : Il reçoit une lettre de la part d’Autriche disant grosso modo, « Tu es un sot ! »

Narrateur : Dix-huit heures.

France : Sérieusement, ta nourriture est exquise, Deuxième !

Belgique : Pourquoi cher France mange-t-il ici ?

Espagne : C’est une habitude. Attends, il y en un autre ici !

Prusse : Ah ah ah ah ! Je suis venu ripailler ! Mon ventre gargouillant cherche à se remplir de nourriture !

*frappe la table*

Romano : Je déteste ça.

Espagne : Eh maintenant, Romano ! Ce n’est pas bien de faire le difficile, tu sais ?

Romano : Tu peux le prendre !

Espagne : Romano !

Narrateur : Diner en compagnie d’un mystérieux voisin en plus.

Narrateur : Vingt-et-une heures.

Espagne : Voici donc les tactiques que les armées utilisaient jadis, hein ? *baille* Bon, je ne peux pas les utiliser vu que notre artillerie est en mauvais état. Je me demande s’il existe quelque chose de plus pratique à utiliser ?

Belgique : On étudie sérieusement, n’est-ce pas ? Tu devrais essayer d’aller te coucher bientôt.

Espagne : Oui, j’y vais dans quelques instants. *baille*

Narrateur : Il étude la stratégie.

Narrateur : Vingt-deux heures.

Espagne : Je suis fatigué.

Romano : Ta gueule ! Grouille et va te pieuter, merde !

Espagne : Tu n’as pas besoin de rester éveillé jusqu’à ce que je me couche.

Romano : Qu’est-ce que tu racontes ? T’es en train de dire que je reste debout tout nerveux juste pour toi ?! Hum… putain… Je vais me coucher. A plus.

Espagne : Oui. Bonne nuit. *baille*

Narrateur : Et voilà une journée dans la vie d’Espagne

Narrateur : Deux heures du matin.

Romano : Eh ! T’as intérêt à t’assurer que les monstres vont pas venir me prendre avant que j’ai fini de faire pipi, d’accord ? PIGE, BATARD !?

Espagne : *baille*

~traduction : Oya’