02 – Je vais compter pour toi alors au lit !


Prusse : Allez ! Mets-toi bien !

Allemagne : *soupire* Prusse… Je vais te le dire encore une fois donc écoute bien. J’ai encore du travail à…

Prusse : Maintenant écoute-moi et savoure ma folle grandeur à compter les moutons !

Allemagne : *soupire* On dirait bien que je dois jouer le jeu pour le moment. Bon, il va surement s’ennuyer dès qu’il en aura compté quelques-uns.

Prusse : Ouais ! Allez, j’y vais !

Prusse : Et 1 mouton. Et 2 moutons. Et 3 moutons ! Et 4 moutons ! Et 5 moutons ! Et 6 moutons ! Et 7, 8, 9, 10 moutons !

Prusse : Alors qu’est-ce t’en dis, Ouest ? Je parie que tu es tellement fatigué maintenant que tu vas sombrer d’un instant à l’autre !

Allemagne : J’ai les yeux grands ouverts en fait, là. Je pense que je vais retourner travailler maintenant.

Prusse : Ah ! Je viens de comprendre que 10 moutons ne te feront pas dormir. Les frangins italiens ont compté un peu plus que ça aussi.

Allemagne : Prusse… Tu crois pas qu’il y a un autre problème en dehors du nombre de moutons ?

Prusse : Hein ? Et ce serait quoi, le problème ?

Allemagne : Eh bien, je pense que c’est impossible pour une personne ordinaire de s’endormir si on lui hurle les moutons comme ça en étant si proche.

Prusse : Ah ouais ? Ben, tu t’endormiras bien si tu fermes juste les yeux et que tu te tiens tranquille et silencieux.

Allemagne : Tout à fait. Si tu te tiens tranquille et silencieux, n’est-ce pas…

Prusse : Ah… Ben, si c’est toi qui le dis, Ouest, je peux m’adapter un peu pour compter selon tes besoins ! Ok, j’y vais !

Prusse : Et… 11 moutons. Et… 12 moutons. Et… 13 moutons. Et… 14 moutons. Et… 15 moutons. Et… 16 moutons. Et… 17 moutons. Et… 18 moutons. Et… 19 moutons. Et… 20 moutons. ATCHOUM !

Allemagne : Olah ! Ça va, Prusse ?

Prusse : Je viens d’éternuer et maintenant ça m’ennuie !

Allemagne : Eh !

Prusse : Je te laisse continuer, Ouest !

Allemagne : Ne me refile pas ton boulot !

Prusse : Oh bon d’accord, si tu insiste, adorable petit pourri-gâté.

Allemagne : C’est pas censé être toi qui insistais pour me compter les moutons ?

Prusse : C’est vrai, mais…

*Piou, piou*

Prusse : Hein ?

*Piou, piou*

Prusse : T’as entendu ?

Allemagne : Oui. Toujours le même oiseau. Il est sur ta tête.

Prusse : Eh, t’as raison ! Oh ! J’adore caresser ce petit gars. Ça fait un bien fou. A ce propos, je parie que ça doit être super agréable de caresser un mouton, vu qu’ils sont tous doux !

Allemagne : Je suis bien d’accord avec toi là-dessus.

*Piou piou piou*

Prusse : *rit* Pas besoin de t’inquiéter, petit gars. Tu seras toujours mon favori ! Eh, je viens d’avoir une idée, Ouest ! Tant qu’on compte, autant compter des oiseaux au lieu des moutons.

Allemagne : … tu crois vraiment que ça va marcher ?

Prusse : On saura pas tant qu’on aura pas essayer, pas vrai ? Ok, aller, je compte !

Prusse : Et… 21 oiseaux. *Piou* Et… 22 oiseaux. *Piou, piou* Et… 23 oiseaux. *Piou* Et… 24 oiseaux. *Piou* Et… 25 oiseaux. *Piou, piou* Et… 26 oiseaux. *Piou* Et… 27 oiseaux. *Piou* Et… 28 oiseaux. *Piou* Et… 29 oiseaux. *Piou, piou* Et… 30 oiseaux.

Prusse : Ça a l’air cool et tout d’être entouré de moutons tout doux quand tu dors, mais je pense que je me sentirais vraiment bien pour dormir en étant entouré d’oiseaux aussi, Ouest.

Allemagne : Des oiseaux, hein ? Ils ont l’air fragile, j’ai peur de leur faire mal.

Prusse : Oh, t’en fais pas pour ça. On les écrabouille pas aussi facilement, pas vrai ?

*Silence*

Prusse : Eh beh ? Il est passé où, le petit gars ?

Allemagne : On dirait bien qu’il s’est envolé pendant que tu comptais.

Prusse : Je vois… Ah ? Ouest ! T’as l’air encore plus réveillé qu’avant.

Allemagne : Oui. Je suis moins fatigué parce que j’ai pu m’allongé un peu.

Prusse : J’imagine qu’y a que les moutons qui fonctionnent quand on veut dormir. Oh, bon ben, j’imagine que je vais continuer avec les moutons à nouveau.

Prusse : Et… 31 moutons. Et… 32 moutons. Et… 33 moutons. Et… 34 moutons. Et… 35 moutons. Et… 36 moutons. Et… 37 moutons. Et… 38 moutons. Et… 39 moutons. Et… 40 moutons.

*Prusse éclate de rire*

Prusse : Mon super style pour compter est vraiment trop cool pour être vrai !

Allemagne : Prusse, c’est bon maintenant ? J’aimerais vraiment retourner travailler.

Prusse : Mais qu’est-ce que tu racontes ? J’ai dis que je te comptais les moutons jusqu’à ce que tu t’endormes !

Allemagne : Comme je te l’ai dis plusieurs auparavant, j’ai encore du travail. Je peux pas me permettre de dormir…

Prusse : Arrête-toi tout de suite ! Parce que t’es pas celui qui a dit à Italie et tous les autres autour de toi de toujours vivre une bonne vie comme il se doit, et comme quoi une bonne nuit devrait toujours en faire partie ? Et toi, ça va comme ça ? Est-ce que tu serais pas un peu en train de te discréditer, là ?

Allemagne : Même si je dors pas assez, je montrerai jamais d’ouverture à l’ennemie. Je connais mes propres limites, donc ça ira.

Prusse : Non, tu connais pas. Quand tu atteindras vraiment tes limites, tu seras au bout de ta vie. Si tu continue à tirer sur la corde comme tu le fais, tu deviendras juste un poids lourd.

Allemagne : Prusse… Mais…

*Prusse force Allemagne à se remettre au lit*

Prusse : Ok, aller ! Fini de papoter et retourne sous ta couette maintenant ! Sur mon fabuleux honneur, je compterai jusqu’à ce que tu dormes !

Allemagne : Eh oh !

Prusse : Et voilà !

Prusse : Et… 41 moutons. Et… 42 moutons. Et… 43 moutons. Et… 44 moutons. Et… 45 moutons. Et… 46 moutons. Et… 47 moutons. Et… 48 moutons. Et… 49 moutons. Et… 50 moutons.

Prusse : On dirait bien qu’il s’est enfin calmé. Tu dors, Ouest ?

Allemagne : Non.

Prusse : Olah ! Mais quoi, t’es toujours réveillé ?

Allemagne : Oui. Mais j’ai pu m’allonger assez longtemps pour que ma fatigue s’en aille.

Prusse : Ah, vraiment ? D’accord, on continue !

*Allemagne se lève et part*

Prusse : Eh ! Mais où tu vas ?

Allemagne : Désolé, grand frère. Je dois vraiment retourner travailler. Mais je me sens vraiment détendu maintenant. Merci.

*Il part*

Prusse : Toujours aussi têtu. Je me demande de qui il tient ça ?

*Il pouffe de rire*

Prusse : Enfin bon.

~ traduction : Oya’