Les souvenirs d’étés – Ritsu


Fanfiction réalisée par Ritsu pour le concours #3 d’Hetalia World !
Bonne lecture à tous !


Les souvenirs d’étés

Le soleil frappe énormément au milieu de l’après-midi sur les terres autrichiennes. Je sais que c’est l’été car cette chaleur est insupportable et qu’on peut apercevoir des vagues de chaleur à l’horizon. Le travail qu’Autriche me donne est trop fatiguant pour moi. Je suis un petit garçon qui travaille si dur, j’ai tellement chaud sous cette robe qui est si belle et si mignonne, pourtant je n’ai pas le droit de me reposer et surtout que j’ai peur qu’Autriche me gronde. J’ai finis d’étendre le linge avec Hongrie, elle me félicite de mon travail et que je peux aller jouer. Je suis si heureux que je me suis à courir, profité de ses prairies, j’entends au loin mais vaguement la voix de Hongrie de ne pas jouer trop loin.

Je me promène tranquillement en fredonnant, puis la joie sur mon visage reste si émerveillé quand j’aperçois un petit chat blanc mais il s’enfuit et il se dirige vers la forêt.

« Attend petit chat ! Attend ! » Crie-je en soulevant légèrement ma robe pour pas que je tombe.

Je cours avec mes petites jambes dans la forêt, le chat est si rapide qu’il a disparu. Je ralentis car la chaleur et l’effort m’épuisent, je reprends petit à petit mon souffle et je regarde autour de moi. L’endroit où je suis est magnifique, même que c’est dommage que je n’ai pas amené mon bloc de dessin car tous ses lumières et ses couleurs me donnent envie de dessiner.

Je me trouve près d’une petite rivière et des buissons si immenses que je me suis allongé à l’ombre. J’entends le son des cigales ainsi que le chant du vent qui est rafraichissant. Je sens l’herbe caresser mes petits doigts ainsi que toutes les parties de mon corps. Je me repose alors que je dois retourner chez Autriche s’il a encore besoin de moi. Mais cette chaleur m’épuise encore et me donne envie de dormir… Je me demande si Hongrie me cherche en ce moment…

Tout est noir quand je ferme mes paupières mais une voix me fait ouvrir doucement en regardant petit à petit un visage, sa voix est étrange pourtant je n’arrive pas à voir son visage, tout semble si floue.

« Italie… »

Je me demande bien qui c’est. Et doucement j’écoute encore mon nom, la voix qui est étrange devient plus clair ainsi que son visage qui est si près du mien.

C’est un petit garçon, je contemple son visage surtout ses yeux si bleus de ce ciel ensoleillé. Puis je regarde ses cheveux, la couleur du soleil. Habillé en noir on dirait qu’il me fait de l’ombre et il fait si frais. Je reconnais la personne qui est face à moi. Ma bouche s’ouvre pour lui répondre à chaque fois que je le vois.

« Empire Germanique… »

Je frotte mes yeux et regarde bien si c’est vraiment lui. Et c’est bien lui en chair et en os.  Quant à lui, il recule et me tourne le dos. Je me redresse un peu en m’étirant légèrement et discrètement je m’approche de lui en tenant sa main qui n’est pas chaude, plutôt rafraichissante.

Je crois qu’à part Hongrie qui est mon amie, il y a aussi ce garçon qui est aussi mon ami, il est si gentil mais il veut vraiment que je sois avec lui. Qu’on fasse plus qu’un… Plusieurs fois il me demande et redemande de le rejoindre mais avant je ne le connais pas si bien. Au fur et à mesure, je pense qu’il cherche à se faire des amis… ? Mon sourire n’efface pas pour le moment car j’aime la compagnie d’Empire Germanique. Il est si gentil avec moi, même si parfois je n’arrive pas à le comprendre.

Je le regarde et j’aperçois qu’il ne me quitte pas des yeux dès que j’ai touché sa main.

« Que fais-tu ici ? » Demande-je.

« Je… Je me promène c’est tout… » Répond-il en bégayant et rougit rapidement.

Il tourne sa tête sur le côté, j’essaye de comprendre sa réaction. Puis je le contemple un peu et je vois un peu de couleur comme des pétales cachés à sa robe. Pétales ? Comme des fleurs ? Je n’ose pas dire quoique ce soit je fixe ce qu’il cache derrière sa robe sombre.

Puis je le vois mieux et près de mon visage jusqu’à ce que j’entends Empire Germanique murmurer quelque chose.

« C’est… pour toi… »

Je regarde l’objet… non un cadeau. Je suis en train d’admirer le joli bouquet de fleurs d’Empire Germanique. Je respire profondément émerveillé qu’on offre quelque chose d’aussi beau. Je suis tellement content que je me suis jeté sur lui pour le remercier.

« Merci beaucoup Empire Germa… »

Je n’ai pas pris conscience de ce que je viens de faire. On dirait que je me mets à voler mais je crois que je suis en train de tomber. J’entends plus le cri soudain d’Empire Germanique, comme s’il a peur de quelques choses, que c’est atroce. J’essaye de comprendre ce qui se passe jusqu’à que j’entends un « plouf » énorme et puis plus rien. J’ouvre les yeux et je comprends ce qui vient de se passer, je suis sous l’eau avec l’Empire Germanique. Je le regarde mais toutes mes forces n’ont pas importances, des bulles se forment au-dessus de moi comme si on enlève petit à petit ma respiration… je manque d’oxygène.

Puis c’est le noir total.

A cet instant j’ai aperçu un grand homme, celui-ci est de dos. Il a une grande cape rouge un peu déchiré, l’homme se retourne et je peux apercevoir qu’il porte une grande armure d’or comme un bouclier. L’inconnu tend sa main vers moi avec un grand sourire. Papy Rome c’est toi ?… Tu es revenu ?… Il ne parle pas mais il marmonne quelque chose qui est incompréhensible. Mais à plusieurs reprises j’entends mon nom qui est appelé. Au début je me suis dit est-ce la voix de mon grand-père ? Non je le reconnais, ce n’est pas la sienne…

« Italie… Italie… »

J’ouvre lentement mes yeux, j’aperçois un peu le ciel bleu avec les feuillages qui cachent le soleil, j’entends à nouveau les cigales qui chantent doucement, plus je retrouve mon esprit plus elles chantent plus forts. Je me sens lourd pourtant j’ai un peu froid. C’est étrange, c’est l’été pourtant, il devrait faire chaud. J’aperçois le visage d’Empire Germanique, très inquiet. Je me redresse un peu et remarque que mes vêtements sont trempés, je me suis mis à trembler. Soudain un manteau noir m’enveloppe de la tête au pied, seul ma tête est libre, je reste étonné que je regarde Empire Germanique qui est près de moi pour me réchauffer.

« J’ai eu peur. Tu n’as rien ? »

« Je vais bien mais qu’est-ce qui s’est passé ?… »

Il reste silencieux puis il me tourne de dos, il se met un peu en boule comme un bébé tortue et j’entends Empire Germanique en train de pleurer. Mes bras en tombent… C’est la première fois que je le regarde ainsi. Je m’approche de lui en posant ma main sur son épaule, c’est alors il pleure de moins en moins. Il regarde ma main, puis moi. J’essaye de lui remonter le moral, qu’il soit rassurer que je vais bien et lui dire qu’il n’a pas besoin de pleurer. Rapidement, il essuie ses pleurs et faire en sorte qu’un conquérant ne pleure jamais. Un léger silence s’installe puis je me suis mis à rire en posant ma main contre mes lèvres. Qu’il est drôle cet Empire Germanique. Quand je me suis calmé, j’observe qu’il me sourit aussi.

« Je suis content que tu ailles bien. »

Plus tard, le ciel bleu se mélange en un rose éclatant, je trouve ça joli. Empire Germanique et moi quittons la forêt et se dirigent chez Autriche et Hongrie, on reste côte à côte. Je tiens toujours sa cape noir, j’ai de moins en moins froid. C’est alors que je me suis arrêté.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as mal… » M’interrogea Empire Germanique.

« Dit Empire Germanique… Je veux te remercier… Merci de m’avoir sauvé tout à l’heure »

Je lui fais le plus beau des sourires tellement j’admire son courage. La réaction du garçon est vraiment étrange. Pourquoi est-ce qu’il est tout rouge quand je lui dis merci ? Il marche devant en affirmant qu’on ne doit pas trainer. Je le suis pas à pas, le rattrapant et j’ai sentis une main qui s’est glissé contre la mienne. Je la regarde puis Empire Germanique tout en restant étonner. Le garçon ne me regarde pas mais j’ai senti qu’il a de l’affection pour moi. Je souris encore car je suis content qu’il me tienne la main.

Que dire sur Empire Germanique… il est peut-être un conquérant, étrange mais enfin de compte… il est gentil et c’est mon héros.