Une aventure internationalement étrange – Capitaine Awesome


Fanfiction réalisée par Capitaine Awesome pour le concours #3 d’Hetalia World !
Bonne lecture à tous !

 


Une aventure internationalement étrange

Lorsqu’Angleterre se réveilla, il était à deux doigts de faire une crise cardiaque. Il était assis sur la banquette arrière d’une voiture qui passait visiblement sur une route très cahoteuse. Sa tête était appuyée sur le carreau froid et à chaque secousse il sentait son front heurter violemment la vitre. A sa gauche, un joyeux russe s’amusait avec un robinet, près de lui, un chinois jouait avec une console de jeux « made in China » sûrement.

Il referma ses yeux un moment avec qu’il comprenne quelques petits point ;

  • Il s’était endormi dans son lit la veille
  • Il était dans une voiture inconnue
  • Son voisin n’était autre que Russie tenant sa canne magique et l’autre, Chine.

Il rouvrit les yeux précipitamment et fixa le conducteur ainsi que le passager avant.  Arthur respira profondément plusieurs fois de suit.

«  Well, j’ai été kidnappé par Amérique et France avec Russie et Chine et je suis maintenant dans une voiture bizarre. L’idiot d’ingrat conduit bien trop vite et crie bien trop fort, le pervers rigole de son rire bizarre et je suis à côté de Russie. Ma tête me fait mal, j’ai pas eu mon thé. »

« HAHAHAHAHA ! Nous allons passer une journée digne d’un de mes films, cria Alfred.
 BLOODY HELLLLLLLL !!!!! »

Nope, il n’avait pas réussit à se contrôler et la voiture faisait maintenant des zig zag alors qu’un anglais furieux essayait de tuer le conducteur, les autres passagers étaient très sereins.

Mesdames et messieurs, voici l’histoire des premières vacances des Alliés ensemble.

Après avoir frôlé la mort une dizaine de fois, les cinq pays finirent par arriver … ils finirent par arriver. Réellement, ils étaient arrivés nulle part. L’endroit où ils venaient d’atterrir était vide de vie mais les deux organisateurs de cette « sortie » avaient l’air heureux et satisfaits, on peut en conclure qu’ils étaient arrivés à bon port.

« Où sommes-nous aru ? Demanda Chine en notant que cet endroit n’avait pas de China Town, du moins pas encore…
 Nous sommes perdus ! Dit Amérique avec excitation. On est des explorateurs et notre but est de retrouver la civilisation et-
 Je n’irai pas plus loin, surtout pas vous ! Le coupa Angleterre
 Mais mon lapin, c’est ton élément la forêt, tu vas pouvoir retrouver tous tes amis ! s’amusa France.
 Je n’ai rien d’autre à faire et…. Il peut toujours arriver des accidents en forêt ! Murmura Russie avec un grand sourire.
 OKAY !!!! Then, let’s go, follow the HEEEEEROOOO !!!!! »

Et ils followèrent le hero. Autant vous dire de suite que cette forêt est effrayante et pleine d’animaux effrayants, de plantes effrayantes… Très effrayante la forêt, surtout pour France en fait. Notre français téméraire n’arrêtait pas de crier des « OH MON DIEU ! » « DOUX JESUS » ou alors « JEANNE , AU SECOURS ! » faisant grincer des dents son voisin d’outre manche. Oh oui, Angleterre avait très envie de le frapper mais étant un gentleman il se retenait. Un autre pays était terrifié ; Amérique. Il poussait les mêmes cris que Francis mais en Anglais et appelait Tony à l’aide. Russie le suivait en souriant et Chine préparait les plans de sa China town.

Alors que le groupe était arrivé dans une clairière, un buisson buissonna.                                                  

« Arthur, dis-moi que c’est un de tes amis imaginaires. Supplia France en se reculant.
 Of course not, you git, et ils ne sont pas imaginaires !
 OH MY GOOOOD, on va tous mourir ! Cria Amérique.
 KOLKOLKOLKOL… »

Le buisson se mit à bouger encore plus et en sortit un Italie très paniqué, un Allemagne qui lui criait de ne pas paniquer, un Japon armé d’un bâton, un Romano armé d’un Espagne, une Belgique armée d’une gaufre et un Pays-Bas pas armé.

Les deux groupes se fixèrent un moment avant que Prusse ne vienne troubler ce moment de silence en sortant du buisson :

« West, Gilbird a …. Franny ! Si c’est pas une super surprise, moins géniale que moi mais bonne.
 Gilbert, qu’est ce que vous faites là ? Questionna Francis.
 On s’entraine amigo. Répondit Espagne. »

C’est ainsi que le groupe s’arrêta pour la première fois, il s’avérait qu’Allemagne avait obligé toute sa « bande » à prendre part à l’un de ses ,ô combien longs, entrainements. Japon expliqua à Russie l’intérêt de se défendre avec un bâton pendant qu’Angleterre et Romano se mirent à se plaindre en chœur. L’un voulait son « fucking tea time » et l’autre insultait tout ce qui osait bouger dans la forêt. En bref, c’était une sortie très bien organisée par des personnes tout à fait civilisées.

Après quelques minutes, Allemagne décréta que la pause était finie et, avec la bénédiction d’Amérique, ils repartirent tous. Vers où ? Nul ne le sait, pas même Allemagne ou Amérique. Avançant quelques mètres, ils tombèrent sur un truc étrange, en plein milieu du passage.

« Qu’est ce que c’est ? Demanda un Italie apeuré.
– Sacrifions les inutiles, proposa Allemagne, à toi de jouer Belgique. »

La belge lui lança le regard n°264 « Je-vais-te-buter-dans-pas-longtemps-mon-con-tu-sais-même-pas-ta-chance-d’être-encore-là » Mais, elle avança pleine de courage, sa gaufre toujours dans sa main pour se défendre d’un éventuel danger. Danger, qui n’était qu’un papier. Elle le ramassa d’un geste vif alors qu’Italie criait et pleurait, essayant de courir le plus loin possible mais retenu par Pays-Bas et Allemagne.

« Ce n’est qu’un papier, c’est écrit « Pour continuer votre aventure vers le trésor caché, vous devez répondre à mes énigmes. Je fais partie de la famille des galets et je suis partout, cependant, celui que vous cherchez n’est pas anodin. »

 Sérieusement ? Soupira Pays-Bas.
 Oh My GOOOOOOOOOD !!! Soooo excitiiiiing !!!!!!!! »

Alfred attrapa la main de Japon et se mit à sauter partout en essayant de donner un peu d’entrain au japonais qui ne comprenait décidément rien aux occidentaux. Espagne, souriait simplement en essayant de donner le goût de l’aventure à Romano, il se pencha et chuchota quelque chose dans l’oreille de l’italien. Italien qui se releva à toutes vitesses, déterminé à « trouver ce putain de bastardo de trésor ! ». Pays-Bas et Prusse se buvaient une bonne petite bière pendant que les autres pays étaient à quatre pattes, cherchant un galet bizarre.

Tout à coup, Russie buta sur un caillou et tous se figèrent, ils reculèrent et regardèrent Russie en se demandant quelle pouvait être sa réaction.

« STOP ! Cria Amérique. C’est lui. »

L’américain ramassa le caillou et le passa avec délicatesse à Belgique.

« Ce n’est qu’un caillou Amérique…. Remarqua l’européenne.
 Poor boy, il sera devenu fou. Constata Angleterre.
 Non, il a raison, c’est lui, c’est luiiiiiiiiiiiiiiii !!! Jubila Italie.
 Le caillou qui a tenu tête à Russie. Déclara l’états-unien. »

Cette déclaration fut suivie d’un « KOLKOL ? ».

« C’est bien beau d’avoir trouvé un caillou, commença Chine, mais on va en faire quoi ? »

Tous regardaient attentivement ledit caillou et ne virent pas le mouvement furtif de l’un d’entre eux.

Là, Pays-Bas fit la chose à laquelle personne ne s’attendit, il prit le caillou et… le jeta au loin. La réaction se fit pas attendre ; Amérique se jeta sur lui et l’harcela à coup de « why » despérés.

Tous les pays soupirèrent à l’exception d’un, Romano monta sur un tronc d’arbre et gueula :

« LES BASTARDO, J’AI ENTENDU UN PLOUF !
 …. C’est bien mon petit Romano. Répondit France, se demandant si son petit frère n’avait pas perdu la tête.
 Un PLOUF ! Ca veut dire qu’il y a une rivière mi amigo ! Se réjouit Espagne qui avait tout de suite comprit son petit protégé. »

Ils se mirent tous en route vers la source du fameux « PLOUF » et tombèrent sur un deuxième morceau de papier. Celui là était accroché à un buisson qui se trouvait lui-même en plein milieu d’une petite flaque d’eau. Ils n’avaient qu’à se mouiller légèrement les chaussures pour ramasser le deuxième indice, ce qui passa immédiatement pour un énorme piège. Angleterre, exaspéré par sa journée plus que désastreuse, prit l’initiative de se risquer à aller chercher le fameux bout de papier. Tous le suivirent du regard, alors que l’ancien pirate pestait contre le monde entier et contre cette foutue chasse au trésor sans queue ni tête ; ses camarades avaient décidé de suivre les bouts de papier comme ça, sans réfléchir et avaient peur d’une minuscule flaque d’eau ?

La seule chose que notre courageux anglais  n’avait pas prévu c’est de se retrouver nez à nez avec un bébé poulpe. Sur le coup il fut surpris, quelques secondes plus tard il avait une folle envie de se mettre à pleurer avant de se rouler en boule et de ne plus jamais bouger. A chaque fois qu’il était près des autres pays il lui arrivait des choses complètement folles et là il avait marre. Donc il dit la chose la plus logique ; il parla avec le poulpe.

« Quelqu’un va lui dire qu’il parle avec un buisson aru ? tenta Chine.
 Il en a besoin Chine, laisse-le seul avec ce buisson… répondit fatalement France. »

Les autres hochèrent la tête en signe d’acquiescement. Japon accueillit Angleterre lorsqu’il revint de sa mission et lui prit gentiment le papier des mains puis il prit la parole :

« Devant vous il y a de l’eau, encore plus loin devant vous il y a de l’eau et entre les deux il y a un cercle.
 Est-ce qu’ils se foutent de nous ? Cria Romano.
 Le génial moi vous propose de continuer à avancer et de ME suivre ! Proposa Prusse.
 Je suis d’accord avec  l’allemand… conclut Pays-Bas.
– Mais, Pays-Bas-san, savez-vous ce que nous cherchons ? Essaya de demander Japon.
– J’en sais rien du tout. »

Et il avança avec Prusse, toujours une bière à la main. Les autres avancèrent sans rechigner, puis Russie s’arrêta brusquement.

Angleterre marmonna dans sa barbe inexistante et ce fut Amérique qui demanda au russe ce qu’il avait.

« J’ai trouvé un cercle, kolkolkol. Dit-il simplement.
 GOOD JOB ! What is it ? Le félicita Amérique.
 Une bouée ? »

Belgique se pencha et ramassa le drôle d’objet avant d’essayer de la mettre.

« Qu’est-ce que tu fais amiga ?
 Peut-être que ça fonctionne comme la chaussure de Cendrillon, celui qui réussira à mettre la bouée perdue …
– Se mariera avec France ? Proposa Italie.
 Pourquoi moi ?
 Parce que d’après Angleterre tu es une grenouille, donc si une princesse t’embrasse tu deviens un prince et-
 Je pense que le manque de pâtes et de siestes se fait ressentir. Observa Allemagne.
 Tu penses qu’il va devenir mature ? Demanda France effrayé.
– Aucune chance, on parle de Veneziano ! Fit remarquer Romano »

L’un après l’autre ils essayèrent la bouée :

Pour Italie, Japon, Chine, Romano, Prusse et  Belgique elle fut légèrement trop large.

Pour Allemagne, Russie, Amérique, France, Pays Bas et Espagne pas assez.

Angleterre passa dedans comme si elle avait été faite pour lui.

« Angleterre est une princesse aru, étonnant. Se moqua Chine.
 HAHAHAHAHA !!! »

Ça c’était le fou rire d’Espagne, Romano et Prusse.

« Veeeee ! Tu vas te marier avec Grand Frère France maintenant ? demanda Italie.
 Of course n-
– Bien sûr que oui mon chéri, honhonhon !
 What are you talking about, you fool ?! »

Et une énième dispute commença entre les deux nations.

Au calme, Japon et Allemagne méditaient sur les différents indices laissés ; « encore de l’eau »… En ce moment même ils étaient « entre les deux » alors fallait-il qu’ils continuent à avancer jusqu’ils trouvent une autre flaque, c’était fort possible.

Japon se demandait qui avait bien pu inventer un tel jeu… Relevant la tête, il trouvait que Chine, Russie et surtout Espagne étaient bien calmes. Il fit le tour du groupe cherchant les trois pays mais ne les trouva pas. Ok, ça commençait à tourner au film américain…

« Romano-san, avez-vous vu Espagne-san ? S’inquiéta poliment le japonais.
 Non, bouda l’italien, et c’est tant mieux si je ne vois pas ce bastardo !
 EL MAR AMIGOS, HAY EL MAR ! Cria l’espagnol.
– Quoi ? Demanda sans y faire attention Pays-Bas.
 Il y a la mer là bas, aru. Répondit Chine. »

Et sans plus de cérémonie et dans un désordre digne de la chambre d’Italie, ils se mirent à courir. Tous sauf Angleterre qui comprenait peu à peu à quoi aller servir cette bouée.

Quand notre princesse daigna arriver sur la plage, les autres nations étaient rassemblées autour d’Allemagne qui lisait d’une voix forte ce qui devait être leur dernière note.

« … profiter de cette journée. Signé, vos boss. Finissait la grosse voix d’Allemagne. Attendez, il y a un PS… Ps, la bouée est pour Angleterre de la part de sa reine qui s’inquiète pour lui et son inaptitude à nager…
 Espera… tu ne sais pas nager alors que tu étais un pirate Ingleterra ?! S’étonna Espagne.
 Shut up you bastard… Marmonna le concerné.
 Mon pauvre lapin n’a jamais su nager… HAHAHAHA ! »

Tandis que les deux ennemis se battaient (encore), Pays-Bas et Prusse se serrèrent discrètement la main. C’était Prusse qui avait soufflé à Amérique et France l’idée d’une sortie en forêt et Pays-Bas qui y avait laissé trainer les indices. L’idée venait bel et bien de leurs bosses qui trouvaient qu’ils travaillaient trop.

Encore une aventure de nos amis les pays qui s’est finalement bien finie. Mis à part le fait qu’Angleterre s’est noyé, que Romano a noyé Espagne, que Belgique s’est mise à faire des gaufres avec Italie qui faisait des pâtes (le tout en sable, bien évidemment), Amérique qui s’amusait à faire des bombes en éclaboussant tout le monde, Chine qui avait appelé ses employés pour construire une China Town, Russie qui était en position fœtal dans un coin (le soleil, la plage, c’est trop pour lui) enfin Japon et Allemagne qui, demandait pour l’un et ordonnait pour l’autre, le calme.

A l’année prochaine pour une autre aventure tout aussi fabuleuse !


Les petites traductions :

  • Well : bien
  • Bloody hell : merde !
  • OKAY !!!! Then, let’s go, follow the HEEEEEROOOO !!!!! : Ok !!! Alors, allons-y, suivez le héros !!!
  • You git : Sale/ espèce de con
  • Oh My GOOOOOOOOOD !!! Soooo excitiiiiing !!!!!!!! : Oh mon Dieu ! Tellement excitant !!
  • Poor boy : Pauvre garçon
  • GOOD JOB ! What is it ? : Bon travail ! Qu’est ce que c’est ?
  • Of course n- : bien sûr que n-
  • What are you talking about, you fool ?! : De quoi tu parles, sale fou ?
  • Shut up you bastard : Ferme la, batard !
  • Amigo/a : ami/e
  • EL MAR AMIGOS, HAY EL MAR !: La mer les amis, il y a la mer !
  • Espera : Attends