Mini Drama – Parlons des membres du G8 !


Amérique : Parlons des membres du G8 !


Russie : Bonjour, c’est moi, Russie. Aujourd’hui, nous sommes réunis chez Italie pour le G8. C’est chouette chez Italie. Il fait beau et la nourriture est bonne. J’adore. Ah, le climat chez Italie est tellement bien…

*Le soleil tape fort*

Russie : Même s’il fait un peu trop chaud.

Narrateur : Ainsi, les membres du G8 ont une réunion aujourd’hui chez Italie. En plein été, il fait environ 30°C. Et d’ailleurs, la température moyenne à Moscou en juillet est de 20°C, mais en hiver, on tourne plutôt autour de -7°C. Comme on peut s’y attendre de la part du pays du Général Hiver.

Russie : J’ai cru entendre une voix agaçante à l’instant, ce doit être pour ça qu’il fait si chaud tout à coup ! Eh eh…

*Le narrateur s’étrangle*

*Russie pouffe de rire*

*Biélorussie accourt et accroche son frère*

Biélorussie : Grand frère, je me demandais où tu étais passé et je me suis vraiment, beaucoup inquiétée !

Russie : Biélorussie !

Biélorussie : Tss ! Je suis ta seule et unique mignonne petite sœur et pourtant, ça t’enthousiasme pas plus que ça ?

Russie : C’est que je connais très bien ton comportement ordinaire. Mais je vais bien comme tu peux le voir, donc rentre chez toi. Allez, rentre chez toi, vraiment ! Rentrer, c’est sympa…

Biélorussie : Je t’aime, très cher frère ! Je veux me marier ! Je t’aime beaucoup, beaucoup.

Russie : Euh… bon, fais comme tu l’entends.

Biélorussie : D’accord ! On va dans la salle de conférence.

*Ils marchent*

*Biélorussie rencontre la route d’un chat*

Russie : Oui, tout va bien ! C’est parfaitement normal. C’est tout à fait normal pour un frère et une sœur… Tout à fait normal… Tout à fait… pas du tout normal.

Biélorussie : C’est la voie sur laquelle mon cher frère marche, je te laisserai pas l’entraver !

*Biélorussie maltraite le chat et il prend la fuite*


*Ambiance bucolique*

Japon : Qu’importe le nombre de fois que je m’y rends, le temps chez Italie et la nature sont toujours si merveilleux. Et pourtant, Italie et les siens villégiaturent en différents lieux l’été. Quel gâchis.

*Pochi gémit*

Japon : Quoiqu’il en soit, je suis heureux que le G8 ait opté pour cette saison. Un mois plus tard à peine, cela aurait chevauché la période de l’O-Bon[1]. Comme cela aurait été terrible, si terrible !

*Pochi aboie*

Japon : Oh, mais quel est ce bruit ?

*Pochi  jappe*

*Ukraine apparaît*

Ukraine : Oh mon dieu… Je ne sais pas quelle est la direction qui me mènera à la conférence du G8. La carte dit par ici, mais… Oh non ! Je suis bête ! Cette carte date de 1990 ! Je suis si maladroite…

Japon : Le G8 ? Son visage m’est inconnu, mais ferait-elle partie du personnel ?

*Pochi gémit*

Ukraine : A droite… ou à gauche ? Surement à droite… peut-être ?

*Elle soupire*

Japon : Je lui parlerai bien, mais peut-être me prendrait-elle pour quelqu’un de suspicieux. Hum… Italie et France ne manqueraient pas de s’adresser à elle en pareil cas, mais qu’en est-il pour ma part ?

*Pochi gémit*

Ukraine : Je ne sais pas dans quelle direction je dois aller mais je dois y aller ! Attendez-moi !

Japon : Je me nomme Japon. Il apparaît que vous chercher le lieu de rencontre du G8, ainsi… Euh, non, ma présentation est bien trop abrupte. Hum…

*Pochi grogne*

Japon : Je devrais imiter Italie. Par exemple… c’est moi, Japon !

*Un silence*

Japon : Ah… comme c’est embarrassant ! En aucune façon, je ne puis dire quelque chose d’aussi embarrassant ! C’est si embarrassant que j’en ai mal au dos !

*Pochi gémit*

Japon : Ah ! Alors que je réfléchissais, la voilà disparue. Pourquoi cela doit-il toujours m’arriver ?

*Pochi gémit*

*Russie apparaît*

Russie : Oh ! Japon, ça faisait longtemps !

Japon : Ah, arrête, je te prie ! Tu m’as fais sursauter !

Russie : Content de voir que tu as la santé ! Je me demandais si tu allais rester chez toi cette fois encore, à dessiner des mangas ou jouer aux jeux vidéo. Eh eh ! D’ailleurs, apparemment mon président est apparu dans un jeu à toi ! Est-ce que je pourrai le tester ?

*Japon tousse violemment*

Japon : Je ne sais rien de tout ça ! Hum… mais tu peux essayer le manga.

Russie : Eh eh, il y a même un manga ! Chouette.

*Japon tousse violemment*

Japon : Non, ce n’est pas…

*Pochi jappe bizarrement*

Japon : Mais dis-moi, que fais-tu donc là ?

Russie : Oh, je me baladais avant la conférence.

*Biélorussie fait des bruits bizarres*

*Le vent souffle*

Japon : Ah… Je peux sentir un vent extrêmement sinistre flotter derrière toi…

Biélorussie : Je te le pardonnerai pas, je te le pardonnerai pas, je te le pardonnerai pas…

Japon : Ah, euh, pourrais-tu arrêter cette fraîcheur ?

*Biélorussie fait des bruits bizarres*

Russie : Moi aussi, je trouve que ça serait sympa de pouvoir l’arrêter de ma seule volonté…

Japon : Tu ne peux pas ?

*Pochi gémit*

Russie : Ah, alors, euh… Vous vous êtes sûrement déjà vus plusieurs fois à des sommets mondiaux mais je vais faire les présentations. Voici ma petite sœur Biélorussie. Biélorussie, voici Japon. Il est sous mon contrôle !

Japon : Pas du tout !

Russie : Eh eh… tu es dessous.

*Il embête Japon en lui tapotant la joue*

Japon : Il est difficile de parler avec toi, n’est-ce pas ? Ah, bonjour, Biélorussie. Je me nomme Japon.

*Le vent souffle*

Biélorussie : Tu es… c’est toi. La personne dont mon cher frère répète tout le temps qu’il le veut… Toi !

Japon : Russie, semblerait-il que la température se soit d’autant plus rafraîchit.

Russie : C’est normal chez moi, Japon ! Il fait tellement chaud, chez Italie. C’est fait du bien, comme ça, non ?

Biélorussie : Ce salaud, c’est lui que mon cher frère veut ? Qu’est-ce qu’il a de si bien, ce type ?

*Biélorussie se taille une place dans les vêtements de Japon*

Japon : Ah… ah, attends… qu’est-ce que tu…

Biélorussie : Si tu le veux tant que ça et ben voilà ! Qu’est-ce t’en penses, cher frère ? Tu me veux, là, hein, hein, hein ?

Japon : C’est… la tradition japonaise du nininbaori[2] !

Russie : C’est quoi, ça ?

Japon : Dire qu’elle connait le nininbaori, ce n’est pas n’importe qui !

Biélorussie : Qu’est-ce t’en penses, cher frère ? On peut se marier, là ? Allez, on se marie, on se marie !

Russie : Dans ce cas… j’ai droit à celui qui est devant ? Pas besoin de mariage…

Biélorussie : C’est horrible, tu es horrible ! Sois maudit ! Je vais te maudire ! Je vais faire en sorte que tu puisses pas regarder ta chaîne favorite à la télé une heure par semaine !

*Biélorussie se dégage de Japon, s’élance*

Russie : Arrête ça !

*Biélorussie casse tout autour d’elle et disparaît*

Russie : Ah…  désolé que tu ais dû voir quelque chose d’aussi bizarre.

Japon : C’est que ta petite sœur est quelque peu radicale.

Russie : Un tout petit… Enfin, bon, il fait vraiment chaud par ici.

Japon : Que dirais-tu d’ôter ton écharpe ?

Russie : Je ne peux ça, ça fait partie de mon corps.

Japon : Grand dieu…


Russie : Ah, nous voici enfin arrivés à la salle de conférence.

Biélorussie : Impressionnant, après celles qu’on a chez nous.

Russie : Ah, c’est que ça lui a coûté cher. J’ai hâte d’y être pour me rafraîchir.

Japon : Je pense cependant que c’est la faute de ton écharpe si tu as si chaud.

Russie : Allons, allons, Japon. Tu tiens tant que ça à me voir sans mon écharpe ? Vraiment ?

Japon : Ah, euh… mais oui, trop envie de voir ça, et de prendre une photo avec mon phone ! Donnerai-je l’impression de vouloir dire cela ?

Russie : Tu es devenu plutôt doué ces derniers temps pour commencer une dispute, non ? Je me demande bien à qui la faute.

Japon : Je tiens seulement à ce que tous comprennent les choses différemment.

*Pochi gémit*

*Angleterre apparaît*

Angleterre : Eh, Japon ! Où est-ce que tu trainais ? Je croyais que tu étais en retard. Euh, ah, enfin bref, la conférence va bientôt commencer, donc ramenez-vous.

Japon : Ah, Angleterre. Merci beaucoup d’être venu tout spécialement me chercher.

Angleterre : C’est pas vraiment ce que je voulais ! Je voulais juste pas que la conférence commence en retard et… euh, et puis, Russie, t’as ma permission pour rentrer chez toi.

Russie : Bouhou ! Quelle piètre blague, Angleterre.

Biélorussie : Je lui pardonnerai pas de faire de Russie quelqu’un de bidon, je lui pardonnerai pas, je lui pardonnerai pas…

Angleterre : Vous aurez beau faire des têtes aussi terrifiantes, ça me touchera pas ! Non, ça me touchera pas…

Japon : N’abandonne pas, Angleterre.

*Angleterre tremble*

Japon : Pour l’heure, entrons dans la salle. Russie trouvait qu’il faisait trop chaud qui plus est.

Russie : Ah oui, c’est vrai ! J’adore le frais ! Et je déteste la chaleur. Même si je déteste le froid encore plus.

Biélorussie : Oui, j’aime pas le froid, flippant.

*Bruit de blizzard*

Angleterre : Arrêtez de parler de froid, ça le fait venir jusqu’ici.

*Ils partent pour la salle de conférence*

Narrateur : Ainsi, sans aucune aide de la part de leur hôte Italie, la conférence du G8 s’ouvrit.


Angleterre : Bon, le sujet du jour, c’est nous.

Japon : Réfléchir aux membres du G8, n’est-ce pas, Angleterre ?

Amérique : Ah ! Mais j’allais le dire, Japon !

Japon : Ah, oui ? Je suis désolé, Amérique.

Amérique : Et puis, c’est total hors-sujet, mais quand est-ce que je pourrais tester ce jeu avec les deux nouveaux persos féminins et lire ce manga avec mon président ?

Japon : Euh… Dès que je serai rentré, j’en parlerai à mon boss et j’y songerai.

Amérique : Super ! Je compte sur toi !

Angleterre : J’étais en train de parler alors ferme-la ! Bref, hum.

*Canada parle dans le fond mais sa voix est couverte par les autres*

Angleterre : Enfin bref, laissez-moi exprimer mon opinion en premier. Je pense que le G8 s’embourbe dans une routine, je veux dire, il faudrait se refaire une santé un peu.

Amérique : Se refaire une santé ? Tu veux dire plus de hamburger et de milk-shake ? Dis pas des choses aussi inhumaines ! Si tu fais ça, je vais crever !

Angleterre : Mais non ! Je parlais pas de ça, je parlais du nombre de gens !

*Il toise Russie*

Russie : Ne me regarde pas comme ça !

*Bruit de cassure*

Angleterre : Ne casse pas mon regard comme ça.

*Le vent souffle*

Biélorussie : Tu martyrises mon cher frère, tu martyrises mon cher frère… mon cher frère… mon cher frère…

Angleterre : Ah !

Biélorussie : Cher frère… ceux qui martyrisent mon cher frère…

*Elle écume*

Angleterre : Russie, mets un frein à ta petite sœur.

Russie : Impossible. Pour le moment, je pense qu’on est bien à huit pays. Qu’est-ce que vous en pensez ? Je me demande quel est l’avis de Canada.

Canada : Hein ? Euh… oui, je pensais par exemple…

Kumajiro : T’es qui ?

Canada : C’est moi, Canada ! Voyons… donc, je pense qu’on devrait…

*Biélorussie éternue sacrément fort*

*Canada continue de parler dans le fond*

France : Si on s’enlise dans la routine, pourquoi ne pas ajouter un nouveau ? Espagne, par exemple ? C’est celui que je recommande vivement.

Amérique : Ah non, pas lui ! Dès qu’il me voit, il essaye de m’attaquer avec ces genoux !

Allemagne : Hum… Espagne, hein ? Je serai d’accord avec France.

Amérique & France : Hein ? Allemagne ?

Allemagne : Mais ! Le G8 signifie qu’on a une condition de huit pays. En d’autres termes, alors que nous célébrons la participation d’Espagne, merci pour tes efforts jusqu’à présent, France.

France : Quoi ?! Moi ? Mais que racontes-tu donc ? Je croyais qu’on s’entendait plutôt bien dernièrement ! Est-ce qu’il s’agit d’une sorte de blague allemande ? Eh, si tu dis ça, je ne conduirai plus que des Peugeot. Ça ne dérangerait pas peut-être ?

Allemagne : C’est l’expression de notre gratitude, France.

France : Ne pars pas du principe que je me laisser abattre !

*Amérique se moque de lui*

France : Et toi ! Ne te marre pas ! *sanglote* Ah, je vais pleurer…

Russie : Mais ce serait bien, non ? Après tout, tu adores les vacances, France.

France : Ah, euh… mais ça, je fais grève parce qu’on veut réformer le travail. C’est pas comme si ça me fait plaisir de ne pas travailler.

Russie : Ah bon ! J’étais vraiment convaincu que tu aimais ça à la folie, et que c’était pour ça que tu faisais une pause pour les musées, pour les trains ou pour l’électricité.

France : Arrête ! Je ne veux rien entendre ! Ce n’est pas ça ! Je ne veux pas entendre ça !

Russie : Mais j’adore ça, chez toi, tu sais.

France : Est-ce seulement vrai ?!

Canada : Euh… est-ce que vous m’avez écouté ?

*Amérique éclate de rire*

Angleterre : On peut pas louper Russie.


Japon : Eh bien, veux-tu bien consulter avec moi les archives historiques de ces dix dernières années de chacune des nations ?

Angleterre : Hein ? Ok, laisse-moi voir ça. Hum, hum…

Japon : Qu’en penses-tu ?

Angleterre : Hum, ouais. Les statistiques et les réussites comparées à actuellement… Italie…

*Allemagne s’étouffe*

Allemagne : S’il te plaît, oublie ce que tu viens de voir.

Angleterre : Allemagne.

Japon : Allemagne.

Angleterre : Pigé, on n’y peut rien !

Japon : Ce n’est pas bon d’être trop gâté, n’est-ce pas ?

Allemagne : Désolé… je suis désolé.

*En arrière-plan, Amérique continue de rire, France de chouiner et Russie de le taquiner, bref, c’est la foire*

Japon : Ainsi donc, Allemagne, tout est redevenu comme avant, au bout du compte. De fait, je t’en prie, fais ce que tu fais d’ordinaire.

Allemagne : Oui. *raclement de gorge* Imbéciles !

*Il abat ses mains sur la table*

Allemagne : Poursuivez la réunion sérieusement ! Vous disposez tous de huit minutes de temps de paroles et pas de messes-basses !


*Ambiance bucolique*

Russie : Ah, il fait chaud mais le vent est frais. La réunion d’aujourd’hui ne nous a pas fait avancer d’un pouce au final. Bon, tôt ou tard, c’est moi qui prendrais les décisions pour tout de toute façon, eh eh eh…

Biélorussie : Et ainsi le monde sera nôtre, cher frère.

*Russie sursaute*

Russie : Biélorussie ! Tu ne devais pas aller récupérer un spitz nain et être renvoyée chez toi de force ?

Biélorussie : Oh ça ? Je l’ai pas fait. J’étais inquiète que tu sois seul. Et puis… je me suis dit que tu ne te préparerais peut-être pas pour notre mariage.

Russie : Attends. Tu ne peux pas décider de ne pas le faire, et tu es hors-sujet de toute façon.

Biélorussie : Mes sujets sont liés, tout comme mes sentiments et mon cœur ! Ecoute, cher frère ! Le rock biélorusse de mon cœur !

*Accord de guitare électrique*

Russie : Il n’y a rien que ne fasse sens. Ah ?

Biélorussie : Ce son, mais c’est !

*Ukraine apparaît*

Ukraine : Je vais voir Russie ! Je ne vais pas le voir… je vais le voir ! Je ne vais pas le voir…Ah, je ne vais pas le voir, c’était le dernier pétale !

Russie : Grande sœur, qu’est-ce que tu fais ici ?

Biélorussie : Une invasion de grande sœur… Qu’est-ce tu fais, frangine ?

Ukraine : Oh, mon petit Russie et ma petite Biélorussie ! Je suis si contente ! Je venais pour voir Russie mais je me suis perdue… Mais j’étais en train de me demander si je devais me réconcilier avec Russie ou aller sympathiser avec d’autres pays. Je n’arrivais pas à choisir… donc j’ai décidé de demander aux fleurs si je devais venir te voir. Ah, et le résultat était de ne pas le voir ! Qu’est-ce que je dois faire ?

*Elle pleure*

Russie : Ukraine, calme-toi.

Ukraine : Attends-moi, je vais très vite tomber sur une fleur qui me dise de venir te voir !

*Elle épluche une fleur*

Russie : Ah… elle me dit ne pas venir te voir encore une fois ! Pourquoi, mais pourquoi ?

Russie : Mais calme-toi, Ukraine !

*Elle épluche une fleur*

Ukraine : Cette fois, oui, cette fois ! Ah, encore ne pas venir te voir !

Russie : Ukraine…


*Angleterre et Japon s’en vont de la conférence*

Ukraine (au loin) : Et encore une fois !

Japon : Ah ? C’est voix, mais c’est…

Angleterre : Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a, Japon ? C’est pas plutôt la direction opposée, chez toi ?

Japon : Certes, mais j’ai entendu une voix familière. Je souhaite simplement vérifier.

Angleterre : Ça marche.

Japon : Ah, mais si tu es pressé, je t’en prie, pars devant.

Angleterre : Non, ça me dérange pas. Ce serait embêtant que je vienne te chercher si tu te perds, je vais venir avec toi.

Japon : Merci beaucoup !

Angleterre : Allez, en route.

*Ils s’approchent*


Ukraine : Dès qu’il s’agit de mon petit Russie, c’est toujours la même chose… Je suis désolée d’être une si mauvaise grande sœur ! Désolée d’être pauvre ! Désolée de ne pas pouvoir te payer ! Désolée que mes plus grandes personnalités soient des femmes !

Russie : Ne t’en fais pas pour le passé. On trouvera bien pour tes dettes. Et pour ce qui est des personnalités, c’est plutôt une fierté.

Ukraine : Attends-moi, mon petit Russie, je vais définitivement tomber sur une fleur qui me dira que je viendrai te voir !

*Elle épluche une fleur*

Ukraine : Je vais le voir, je ne vais pas le voir, je vais le voir… Ah ! Encore une fois, je ne vais pas le voir !

Russie : Mais calme-toi d’abord, Ukraine.

Biélorussie : Tu comptes depuis tout à l’heure, prends une fleur avec un nombre de pétales zarbis et puis voilà !

Ukraine : Hein ? Ah, je vois ! Ah ah, ma petite Biélorussie, tu es si intelligente ! Je suis si ravie de voir quelle gentille fille tu es devenue !

Biélorussie : Et là, je te rappelle comment tu as été incapable d’adopter mon cher frère comme ça.

Ukraine : Oh, ne dis pas ça ! Je ne pouvais pas le faire à l’époque.

*Russie soupire*


Japon : Ah…

Angleterre : C’est quoi ce Russie pas habituel ?

Japon : Je me demande bien.

Angleterre : Ok, faut que je prenne une photo pour preuve !

Japon : Un polaroid ? Ah, non, rien… Je suis nostalgique.

Angleterre : Ouais, un gentleman se doit d’avoir un polaroid. Je suis pas sûr mais ça pourrait bien être l’occasion de découvrir la point faible de Russie ! Allez, Japon, on va écouter attentivement.

Japon : Un polaroid ! Polaroid ! Et c’est du sépia ! Les gentlemen ont décidément les moyens !


Ukraine : Ah, j’ai trouvé, j’ai trouvé ! Une fleur avec nombre étrange de pétales ! Je vais voir Russie. Ah, je suis si contente ! Si mon boss l’accepte, je vais vraiment voir mon petit Russie cette fois ! J’apporterai du pain pétri avec du lait frais comme cadeau ! Et tu me rendras donc le bateau !

Russie : Un pain et un bateau, ce n’est pas vraiment la même chose, grande sœur…

Ukraine : Au revoir, mon petit Russie ! Au revoir !

*Elle s’éloigne*

Russie : Je n’échangerai pas un bateau contre du pain ! Je ne sais vraiment pas comment je vais faire.

Biélorussie : Eh bien, dans ce cas, je vais chanter pour toi.

Russie : Peu importe.

*Rock endiablé de Biélorussie*

Russie : J’envie les fratries qui se comprennent les uns les autres…


Angleterre : C’est quoi cette fratrie, agir comme ça… j’y comprends rien !

Japon : C’est que, chez Russie, la tempête et les drames faisaient déjà rage bien avant même qu’ils s’éparpillent.

Angleterre : Ouais, enfin… c’est pas moi qui devrait dire ça, quoi…

Japon : Angleterre…

Russie : Eh, vous deux ! Qu’est-ce que vous faites dans un endroit pareil ?


[1] Festival bouddhiste au Japon qui célèbre les ancêtres, bien loin de notre fête des morts à la Toussaint, c’est un florilège de festivités et le moment pour se retrouver en famille, en août.

[2] Sketch classique de la comédie japonaise qui consiste en une personne vêtue d’une veste haori et d’une personne, dans son dos, glissant ses bras dans les manches et donnant ensuite à manger à la première personne.

~ traduction : Oya’