(traduction réalisée sans audio à partir d’une vieille version anglophone qui manque peut-être de fiabilité pour certains passages)
Amérique : Eh salut tout le monde ! Allez savoir pourquoi, mais Angleterre a dit qu’il voulait passer la nuit chez moi.
Angleterre : Qui a dit ça ?! Bien obligé puisqu’il y a un meeting chez toi.
Amérique : Ah, c’est vrai. Bon bah, puisqu’on a une réunion à Washington demain, je veux bien te laisser dormir dans ma toute nouvelle baraque, vu que c’est obligé. Ah ah ah ah !
Angleterre : Amérique… Ah, elle a beau être neuve, elle est pas chère.
Amérique : Ah ah ah ! Pas comme tes vieilles bicoques, ma baraque a une longueur d’avance en matière d’efficacité.
Angleterre : Définitivement, t’y comprends rien aux valeurs de la tradition et de l’histoire.
Amérique : De quoi tu causes ? Quel dommage que tu puisses pas apprécier mon style. C’est bien ce que je dis, les nouveautés, c’est le pied.
Angleterre : Amérique !
Amérique : Eh voilà, on y est. Voici ta chambre. Par contre, je te le répète encore, mais va pas faire de barouf dans cette pièce.
Angleterre : Tant que t’y es pas, pas de souci.
Amérique : Dans ce cas, bonne nuit, bonne nuit…
*il s’en va*
Angleterre : Franchement, dire tout ce qu’il veut et s’en aller comme ça. Enfin bon, autant aller se coucher de suite pour être prêt pour demain.
*Le fantôme apparaît*
Angleterre : Qu… Ah !
Amérique : *baille* C’est l’heure du dodo. Bah ?
Angleterre : Amérique ! Y a un quelque chose dans ma chambre !
Amérique : Ah ah ah ! Faut toujours que t’en fasses des caisses. Vous trouvez pas qu’il est malpoli, les gars ?
Tony : Va te faire, bip bip.
Amérique : Sérieux, Angleterre, t’es désespérant. Il se passe quoi du coup ?
Angleterre : Ecoute donc ! Je te parle d’un fantôme ! Un fantôme est apparu dans ma chambre !
Amérique : Un fantôme ? Ah ah ah ! Un fantôme ?! Angleterre, tu rêves, c’est sûr.
Tony : Ouais, bip bip.
Angleterre : Je viens vraiment de voir un fantôme ! Et un qui a vraiment l’air méchant !
Amérique : Encore ça. Tu me baratinais toujours des histoires sur tes hallucinations de licornes, non ?
Tony : Licorne, bip bip.
Angleterre : Amérique, toi, t’es avec un alien. Sans parler de leur nombre qui augmente !
Amérique : Je te dis que c’est pas des aliens. Je suis avec mon pote Tony. Et puis là, c’est son pote, et le pote de son pote.
Angleterre : C’est quoi cette relation bizarre ?
Amérique : Ah ah ah ! On peut dire que l’ami d’un ami est mon ami ! Ceci mis à part, Angleterre, t’as encore eu une hallu’ ?
Angleterre : Je te dis que c’est pas une hallucination !
Tony : Bip bip.
Angleterre : Roh, c’est bon ! L’alien et les amis là, fermez-la ! Vous me tapez sur le système depuis le temps.
Amérique : T’as beau dire ça, la vérité c’est que tu veux juste qu’on dorme ensemble dans la même chambre, comme on faisait avant, pas vrai ?
Tony : Aime-moi, bip bip. Embrasse-moi, bip bip.
Angleterre : T’es impur donc tu la vois pas, mais c’est très mignon une licorne. Son pelage est doux comme de la soie, délicat au touché, et quand je me sens seul, elle me tient compagnie. C’est vraiment mignon ! Donc je te le répète, c’est pas une hallucination. Une licorne, c’est… et, et puis…
Amérique : Angleterre.
*Un silence*
Amérique : Vaudrait mieux que tu consultes.
Angleterre : Mais puisque je te dis que c’est pas une hallucination !
Tony : A l’hosto, bip bip.
Amérique : Mais bon, on n’y peut rien, je vais jeter un œil à ta chambre. Angleterre, t’es vraiment un gosse à qui je peux rien refuser.
Angleterre : Qui c’est que tu traites de gosse ?!
Amérique : Donc c’est là que tu as vu un fantôme ?
Angleterre : Ouais. A l’instant. Ah ! C’est horrible.
Amérique : Pourtant, j’ai déjà utilisé cette chambre avant et j’y jamais vu de fantôme.
Angleterre : Ben dans ce cas, pourquoi t’ouvres pas pour voir par toi-même ? C’est cette chose noire, étrange… étrange et dégoûtante !
Amérique : Je te le demande encore. T’es flippé à ce point que tu dis n’importe quoi ?
Angleterre : Je l’ai vu de mes propres yeux. C’est une ombre noire dégoûtante avec une moustache et un rire complaisant.
*Le fantôme apparaît*
Tous : Ah !!
*Ils fuient*
Tony : Chat qui fait peur, bip bip.
Amérique : Angleterre, tu peux dormir ici, ça passe pour cette nuit.
Angleterre : J’imagine qu’on n’y peut rien mais juste pour cette nuit.
Tony : Fuck, tut.
Narrateur : Ainsi, alors qu’ils tremblaient, ils passèrent la nuit ensemble en compagnie d’une autre forme de vie. Le lendemain…
France : Au final, je n’ai pas très bien dormi. J’ai sommeil. On a pourtant rendez-vous, mais ce crétin d’Amérique est encore en retard et Angleterre ne s’est pas montré.
*TOC TOC*
France : Eh, Amérique. La réunion a commencé.
*TOC TOC*
France : Eh, Amérique. La réunion. La réunion ! Comment est-on supposé faire si le président de l’assemblée n’est pas là ?
*La porte s’ouvre*
France : Oh. La porte n’est pas verrouillée.
*France entre*
France : Eh bien quoi ? Angleterre est là aussi. Eh oh ! Réveillez-vous !
*Amérique grommelle*
France : Quoi ? Seriez-vous en train de m’ignorer ? Eh oh !
*Il les secoue*
Fée 1 : Qu’il fait beau et bon aujourd’hui.
Fée 2 : Mais, oui, mais oui. Allons jouer un tour à quelqu’un.
France : Des ailes… de petites filles minuscules qui… volent dans les airs…
Brownie[1] : Oh, bah. Angleterre est encore allé se coucher sans finir son travail. Je vais le faire pour lui, dans ce cas.
France : Et là, c’est… c’est un pépé de la taille d’une poupée. Sans parler du fait qu’il range les affaires d’Angleterre !
Fée 1 : Brownie, laisse donc le travail et viens t’amuser avec nous.
Brownie : Je suis occupé pour l’instant, allez jouer avec la licorne.
Fée 2 : Qu’elles sont ennuyantes, n’est-ce pas ? Les licornes.
France : Ah ! Un cheval avec une corne ! Même le cheval !
Brownie: Il nous a vus !
Fée 1 : Mince ! Fuyons !
France : Hein ? Mais quoi donc ?!
Angleterre : La ferme !
France : Ah !
Angleterre : Crie pas comme ça tout à coup, alors que tu es juste à côté de moi.
France : Mais que… ce n’est que toi.
Angleterre : Sérieusement, qu’est-ce que t’as ?
Amérique : Hum… C’est quoi tout ce boucan de si bon matin ? Angleterre a encore des hallu’ ?
France : Ecoute, Amérique. La pièce dans laquelle vous vous trouvez, il s’y trouve des filles avec des ailes, et puis un pépé de la taille d’une poupée et un cheval avec une corne. Juste là !
Amérique : France… Toi aussi tu devrais consulter.
Tony : Fuck.
France : Maudit sois-tu, Amérique ! Regarde-moi donc cet extraterrestre ! Je ne tiens pas à ce qu’on dise que je suis ton ami !
Amérique : Quoi ? Eh ben moi non plus, je veux pas qu’on dise que je suis l’ami d’un type dont le crâne est aussi vide que son estomac !
Angleterre : Assez ! Fermez-la tous les deux ! Sérieusement, c’était quoi hier soir ? Est-ce que c’est à cause de la chaise de Busby ? Est-ce qu’elle m’est finalement venue en aide ?
*Amérique marmonne*
France : Quoiqu’il en soit, c’était quoi à l’instant ? Hier soir aussi, j’ai été réveillé par deux fois.
[1] Non, on ne parle pas du gâteau, mais d’une créature du folklore anglo-saxon, un petit être de maison qui profite que le foyer soit endormi pour aider aux tâches, en échange d’un simple bol de lait ou autre.
~ traduction : Oya’