France : Collection Honeybee CD.
Espagne : Série des Hetalia x Bonne nuit en comptant les moutons.
Tous : « Bonne nuit entre compères. »
France : Vérifions une dernière fois notre stratégie de bataille. Prusse s’occupera de cette zone, et tu seras ici, n’est-ce pas ?
Espagne : Oui ! Et tu te tiendras en retrait… juste ici, hein ?
France : Exact. Je me tiendrai prêt à la moindre opportunité de pourfendre l’armée de cette brute sourcilleuse !
Espagne : Angleterre, hein ? Je pensais qu’on n’aurait aucun problème à botter le train d’Autriche, mais Angleterre s’est allié avec lui assez inopinément. Il l’a surement rejoint juste pour te tabasser.
France : Il est plaisant de constater qu’il est aussi prévisible que jamais. C’est qu’il est vrai que je suis puissant maintenant, je vais simplement le battre à son propre jeu !
Espagne : Hâte de voir cela ! J’y mettrai du mien, moi aussi !
*Il baille*
France : Bigre, bailler après une telle déclaration. Tu n’es pas du tout nerveux, n’est-ce pas ?
Espagne : Ah, désolé. Bon, il se fait tard. C’est plutôt calme dehors et je pense que le tout monde s’attend à ce que les soldats soient endormis.
France : Ah ? Oh, il est déjà si tard ? Bien, mettons fin à notre réunion d’état-major et allons nous reposer pour demain.
Espagne : Oh, ne m’en parle pas.
France : Plaît-il ? Un problème, Espagne ? Quelque chose te dérange ?
Espagne : Non. C’est juste que je suis parfaitement réveillé pour le moment et je me disais juste que je ne dormirai pas beaucoup cette nuit.
France : Que dis-tu ? Tu as laissé échapper un plutôt beau bâillement à l’instant !
Espagne : Il y a une différence entre être indolent et avoir sommeil. A chaque fois que je me dis qu’il est temps d’aller dormir, l’ambiance du champ de bataille me perturbe. Depuis qu’on campe ici, j’ai eu le sommeil plutôt léger.
France : Ola, ressaisis-toi un peu ! L’unité de Prusse est la première à partir en bataille cette fois et il m’a l’air bien portant ! Nous ne pouvons nous permettre d’avoir le féroce Espagne la mine fatiguée pendant la bataille, allons !
Espagne : J’ai l’impression que Prusse n’en a pas grand-chose à faire qu’il aille bien ou pas.
France : C’est qu’il est né dans le seul but de mener bataille.
Espagne : A ce propos, où est-ce qu’il est parti, Prusse ? Je ne l’ai pas vu dernièrement.
France : Qui sait ? Peut-être est-il en train d’installer quelques pièges rusés pour l’ennemi. Il a quitté notre réunion hier. Nous deux et lui, nous sommes complètement différents par nature. Ce n’est pas très grave si nous le laissons seul.
Espagne : Tu crois vraiment ?
*Il baille*
France : Quoiqu’il en soit, je pense que nous devrions nous reposer pour l’heure. Tu sembles avoir atteint tes limites.
Espagne : Oh, boucle-la. J’ai l’impression que je ne m’endormirai pas si je retourne sous ma tente, mais je peux toujours reposer un peu mon corps.
*Il baille*
France : Oui, fais donc. Si tu ne peux vraiment t’endormir, cela dit, je pense que je peux compter quelques moutons pour toi.
Espagne : Quoi ? T’es sûr ?
France : Pardon ? Quoi donc ?
Espagne : Ne dis pas cela ! Tu as dit que tu compterais les moutons pour moi !
France : Eh bien, certes… Mais je ne faisais que plaisanter. Tu tiens vraiment à ce que je le fasse ?
Espagne : Mon ami, tu es un véritable sauveur ! Pile quand je pensais que personne ne le ferait ! Mon manque de sommeil vient définitivement de mon inquiétude d’un assaut de nuit ! Quelqu’un qui me compte les moutons, cela devrait bien m’apaiser l’esprit !
France : Je ne pensais pas qu’il le prendrait sérieusement…
Espagne : Quoi ? Qu’y a-t-il France ? Tu compteras pour moi ?
France : Il est vrai. En toute franchise, moi-même j’étais quelque peu angoissé à l’idée d’un assaut de nuit. Faire quelque chose d’aussi fantaisiste que compter les moutons m’aiderait à me relaxer. Je vais le faire !
Espagne : Eh dis ! Tu es nerveux à cette idée toi aussi !
France : Oui, mais je suis nerveux euh… une nervosité excitée ! Je n’ai pas peur du tout ! Après tout, je suis un vétéran en matière de bataille !
Espagne : Ce qui est mon cas aussi. Toujours est-il qu’avoir les yeux grands ouverts d’excitation ou de peur, cela veut dire impossible de dormir.
France : Certes… Ah. Oh bien. Je ne me suis jamais endormi à l’aide des moutons auparavant, je ne sais absolument pas si cela te permettra de t’endormir, mais si tu en es d’accord, nous pouvons toujours essayer.
Espagne : Volontiers ! Allez, je vais dans ma tente pour l’heure.
France : Oui, oui. Je vais transmettre un bilan aux gardes en faction. Je te retrouverai plus tard dans ta tente.
Espagne : Bien reçu ! A plus tard !
~ traduction : Oya’