*Bruits de la nuit et réflexion intense*
Japon : Je… me demande combien de temps je vais devoir attendre.
*Illumination dans l’esprit de Chine*
Chine : Japon… je viens de réaliser un truc !
Japon : De quoi s’agit-il ?
Chine : Ce truc de compter les moutons… est-ce qu’on devrait pas les compter pour soi-même plutôt qu’à quelqu’un ?
Japon : Tu viens de le réaliser ?!
Chine : Quelle terrible erreur j’ai faite ! Jamais j’aurais pensé que je me tromperais ! Il n’y a si bon cheval qui ne bronche. Même l’écriture de Kôbô Daishi[1] contient des erreurs, comme on dirait chez toi, Japon !
Japon : En effet. Bien, si tu veux bien m’excuser.
Chine : Attends un peu !
Japon : Que fais-tu ?
Chine : C’est moi qui devrais dire ça ! Pile quand je venais de penser à une bonne manière de te faire dormir, tu te lèves et tu t’en vas, juste comme ça.
Japon : Et quelle serait donc cette bonne manière ?
Chine : C’est évident ! Tu vas compter les moutons pour toi-même ! Si tu fais ça, tu t’endormiras forcément !
Japon : Je refuse humblement.
Chine : Quoi ?!
Japon : Il me semble l’avoir déjà répété auparavant, mais je ne suis pas le moins du monde fatigué et je dois rentrer au plus vite !
Chine : Tu vas rester chez moi et te détendre ! Je vais rester là et te surveiller jusqu’à ce que tu dormes !
Japon : Chine…
Chine : Et maintenant, dépêche-toi et viens te coucher ! Compte ! Ecoute donc ton grand frère !
Japon : Ainsi que je le disais, je ne suis pas ton petit frère… *soupire* Me voilà même las de refuser…
Chine : Allez, compte !
Japon : Je n’ai pas d’autre alternative. C’est entendu.
[1] Moine fondateur d’une des plus grandes écoles bouddhistes, ayant profondément influencé la culture japonaise.
~ traduction : Oya’