01 – Je crois que je compte mal…


Autriche : Collection Honeybee CD.

Hongrie : Série des Hetalia x Bonne nuit en comptant les moutons, volume 3 !

Saint-Empire Romain Germanique & Italie : « Berceuses à chanter tous ensemble pour tous s’endormir. »


Hongrie : *baille* Encore une belle et paisible journée ! Ce serait merveilleux que les jours se poursuivent ainsi.

Voix lointaine : moutons…

Hongrie : Je crois avoir entendu quelque chose à l’instant…

*Le vent souffle*

Hongrie : Ce serait juste le vent ? Enfin ! Italie avait l’air si mignon dans ma robe. Saint-Empire avait l’air tout aussi ravi de voir Italie ainsi vêtu. Il faudra remettre cela !

Voix lointaine : Et… 41 moutons. Et… 42 moutons. Et… 43 moutons. Et… 44 moutons.

Hongrie : Ah ! Je suis sûre d’avoir entendu quelque chose. Cette voix… serait-ce Italie ?

Italie : Et… 45 moutons. Et… 46 moutons. Et… 47 moutons. Et… 48 moutons.

Hongrie : D’où cela vient-il ? Oh, je crois que cela vient de la chambre de Saint-Empire.

*Elle entrebâille la porte*

Italie : Et… 49 moutons. Et… 50 moutons. Et… 51 moutons.

Hongrie : Oh, Italie compte les moutons pour Saint-Empire ! Que tu es mignon, Italie !

Italie : Et… 52 moutons. Et… 53 moutons.

Hongrie : Mon dieu, Saint-Empire est si tendu que le compte le laisse tourmenté. Que c’est charmant.

*Petit grincement*

Saint-Empire : Qui va là ?

Hongrie : Ah ! Me voilà découverte !

*Hongrie referme la porte derrière elle*

Hongrie : Bonsoir ! Je vous dérange ?

Italie : Hongrie, c’est vous !

Saint-Empire : Hongrie ! C’est… c’est une méprise ! Ce n’est pas…

Hongrie : Eh eh ! Pas besoin de paniquer pour une chose pareille.

Italie : Quelque chose ne va pas ?

Hongrie : J’ai entendu ta voix dans le couloir et je suis venue voir ce que tu faisais. Alors, Italie ?

Italie : Eh bien, Saint-Empire a dit qu’il ne pouvait pas dormir, donc je compte les moutons pour lui. J’ai entendu dire que cela aidait les gens à s’endormir !

Hongrie : Oh !

*Elle rit*

Hongrie : Tu dois être bien content, Saint-Empire !

Saint-Empire : Qu-quoi ? Ce n’est pas comme si j’avais demandé à Italie. Elle[1] a commencé à compter sans prévenir.

Hongrie : Ah bon ? Quelle gentillesse, Italie.

Italie : Oui !

*Hongrie rit*

Hongrie : Alors, comment cela se déroule-t-il ? As-tu réussi à l’endormir ?

Italie : Eh bien… Je crois que je compte mal. Saint-Empire ne semble pas prêt de s’endormir.

Saint-Empire : Non, ce n’est pas ça, mais…

Hongrie : Italie… je ne crois pas que cela soit vrai. Tu étais un peu tendu précédemment, mais tu comptais très bien !

Italie : Vraiment ?

Hongrie : Mais bien sûr ! Pourquoi ne pas également demander à Saint-Empire ?

Italie : Saint-Empire, est-ce que je comptais bien les moutons ?

Saint-Empire : O-oui ! Ce n’était pas de ta faute si je ne pouvais pas m’endormir, mais…

Italie : Mais tu ne le pouvais pas, n’est-ce pas ?

Saint-Empire : Non… Euh…

Saint-Empire (pensée) : J’étais tellement gêné que j’ai gardé les yeux grands ouverts.

Saint-Empire : Je ne peux pas dire cela !

Italie : Ah, tu as dis quelque chose ?

Saint-Empire : Ah non, rien du tout.

Italie : Ah, je sais !

Saint-Empire : Quoi ?

Italie : Hongrie ! Pourriez-vous compter les moutons pour Saint-Empire s’il vous plaît ?

Saint-Empire et Hongrie : Ah ?

Italie : Votre voix est si douce et chaude. Je crois bien que si vous comptiez les moutons à Saint-Empire, il s’endormirait !

Hongrie : Mais… Je suis quelque peu occupée pour le moment.

Italie : Euh… est-ce que c’est impossible ?

Hongrie : Oh non, ce n’est pas impossible, mais…

Italie : Ah…

Hongrie : Très bien. Puis-je, Saint-Empire ?

Saint-Empire : Ah ? Non… Ah, euh, mais…

Italie : Tu ne veux pas, Saint-Empire ?

Saint-Empire : Bien sûr que tu peux.

Italie : Youpi !

Hongrie : Eh bien, voilà qui est décidé ! Maintenant, au lit tous les deux.

Italie : Moi aussi ?

Hongrie : Oui ! Allez, sous les couettes. Je vais commencer à compter !

Italie : Oui !

Saint-Empire : Ah ! Ne te couche pas si près de moi !

Italie : Je suis désolé !

*Hongrie rit*


[1] Oui, rappelons que Saint-Empire n’a jamais su qu’Italie était un mec

~ traduction : Oya’