Narrateur : Joyeux anniversaire !
*explosion de bombes à serpentins*
Amérique : Joyeux Jour de l’Indépendance ! C’est mon anniv’ aujourd’hui, vous savez !
*applaudissements*
Japon : Joyeux anniversaire, Amérique !
Lituanie : Joyeux anniversaire !
Amérique : Merci, merci, merci ! Ok, tout le monde, éclatez-vous à ma fête !
*les applaudissements s’estompent*
Lituanie : Hum, Amérique, voici un cadeau pour toi.
Amérique : Lituanie ! Qu’est-ce que c’est ? Je peux l’ouvrir ?
Lituanie : Oui. Je suis désolé, ce n’est rien de très extravagant…
Amérique : *ouvre le cadeau* Ah ! Des cookies et du quatre-quarts… et même des chocolats ! Tu les as faits toi-même ?
Lituanie : Oui. J’en ai faits plusieurs, mais… je suis désolé, ils sont assez simples.
Amérique : Mais non ! Parfois, j’ai une soudaine envie de manger tes cookies, donc je suis bien content ! Merci !
Lituanie : Heureux que ça te plaise !
France : Hum ? Quelle bonne et douce odeur… Laisse-moi goûter.
Amérique : Ah non ! Je t’en donnerai aucun !
France : *glousse* Je plaisantais. Voici un présent de ma part.
Amérique : *rit* Tu devrais pas exhiber ce genre de choses licencieuses en plein milieu de la journée, idiot !
France : C’est mon plus grand chef-d’œuvre… Tu feras attention en le manipulant. Ceci… et ce vin que j’ai produit vont de pair.
Amérique : Je sais pas comment utiliser ce truc, mais merci pour le vin !
Japon : Ah, tu m’as l’air bien enthousiaste…
Amérique : Oh, Japon ! Trop content que tu sois venu Et ça te dit de l’essayer ?
Japon : Euh, non merci. Ah, voici ! Ce n’est pas grand-chose mais je t’en prie.
Amérique : Ouah ! Ouah ! Oh ! Oh ! C-c’est ! Je l’ai vu à la télé !! C’est la toute nouvelle console de jeux japonaise, hein ?! Oh !! Je mourrais d’envie d’avoir ce jeu de course aussi !! T’as même inclus la manette en forme de volant directionnel ! Merci ! Trop content !
Japon : Tu m’en vois ravi.
Italie : Ouah, joli ! Un jeu et une manette en forme de volant, hein ? *chuchote à l’oreille d’Allemagne* Hein ? Flûte alors, Allemagne ! Le nôtre y ressemble…
Allemagne : Non, je ne pense pas qu’il y ait une quelconque ressemblance.
Amérique : Ah, Italie, Allemagne ! Toujours fourrés ensemble comme d’habitude.
Italie : Eh eh eh !
Allemagne : Ahem !
Italie : Ah, désolé ! Voilà notre cadeau !
*soulève un drap*
Allemagne : Voici la voiture que nous avons développée conjointement, Italie et moi.
Italie : La toute première qui passera à la postérité !
Allemagne : Elle dispose d’un système de navigation, bien entendu.
Amérique : Whaaaaat ? Hein ? Sérieux ? C’est vraiment ok de m’offrir un truc pareil ?
Allemagne : Oui. En passant, il s’agit d’une voiture à faible émission carbone, ce qui est meilleur pour l’environnement. Désormais, tu devrais faire attention aux questions écologiques…
Amérique : Ah ça, non ! Je refuse.
*cliquetis*
Allemagne : Petit imbécile ! Tu viens de prendre de l’âge ! Arrête de te comporter en enfant !
Amérique : Ah ah ah ! Ce sont les normes mondiales !
Allemagne : Il s’agit d’une double norme ! *poursuit Amérique* Espèce de !
Amérique : Non !
Allemagne : Sois plus mature !
Amérique : Non ! Et d’abord c’est quoi « mature » ?! Pourquoi tu m’expliques ta définition de « mature » ?!
Amérique : *s’enfuit et halète, à bout de souffle* Punaise, Allemagne est toujours aussi strict !
Russie : Quelque chose ne va pas, Amérique ? Tu as l’air au bout du rouleau…
Amérique : Russie ! Tu es venu ! Et ben, j’ai peut-être un peu gaffé…
Russie : Eh ! C’est normal en même temps, avec toi, Amérique. Ah, c’est vrai, j’ai un cadeau pour toi.
Amérique : Oh ! C’est quoi ?
Russie : Ils ont été fabriqués spécialement sur mesure, comme ça, tu pourras les utiliser.
Amérique : Hein ? Adaptés à tous… Ne glisse pas… Ne perce pas… Pour les très petites tailles… Pack économique… 144 unités.
Russie : Désolé s’ils sont trop grands pour toi. Le gérant de l’usine m’a hurlé dessus qu’il ne pouvait rien faire de plus petit.
Amérique : Oh… oh oh oh… Oh, Russie, quelle gentille attention. Ils me feront un mois surement.
Russie : Olàlà, Amérique ! Ah, il fait plutôt chaud maintenant, n’est-ce pas ? Voici ton invitation pour la Sibérie. Un allé simple, par contre…
Amérique : Merci ! Si j’attrape froid, je m’en servirai pour me moucher !
Russie : Ah ah ! Tu m’en vois ravi !
Amérique : *ouvre un autre cadeau* Les cadeaux me font toujours plaisir, peu importe mon âge. Enfin bon, la Statue de la Liberté, ça, ça m’avait surpris.
Angleterre : E-eh…
Amérique : Ah, Angleterre… toi aussi, t’es là ?
Angleterre : Quoi ? Je n’étais pas supposer venir ?
Amérique : Mais t’avais pas dit… que tu détestais mon anniv’ ?
Angleterre : Tss, aujourd’hui, c’est le pire ! A chaque fois qu’on arrive à cette période, je me souviens de choses déplaisantes… Chaque année, je suis insomniaque pendant toute la semaine précédente. Ma santé en prend un coup. Je me sens amorphe le matin, et je fais des cauchemars la nuit. Je n’ai pas d’appétit, et je ne me sens pas le courage de faire quoi que ce soit. Mais bon, voir que les choses arrivent à leur terme aujourd’hui me met dans un meilleur état. Puisque c’est le dernier jour de cette semaine pitoyable, j’ai pensé que je pouvais passer en coup vent à la fête.
Amérique : C’est pareil pour moi, Angleterre. Tous les ans, quand ce jour arrive, je me souviens de ton expression furieuse, au point de voir le blanc de tes yeux, et tes réactions de mauvais perdant. Je me sens toujours génial la semaine précédente.
Angleterre : Hein ?
Amérique : Je plaisante !
Angleterre : Mais que… Ne fais pas des blagues comme ça un jour pareil, crétin ! J’ai cru que mon cœur allait se briser.
Amérique : Ah ah ah ! J’imagine que t’es toujours fidèle à toi-même, peu importe le jour. Ça me soulage.
Angleterre : Tss… tiens.
Amérique : Hein ? *prend le paquet* Angleterre, tu m’offres ça ?
Angleterre : Ben, c’est ton anniversaire. Je suis venu exprès pour te le filer.
Amérique : Ah ! Merci ! J’en prendrai soin !
Angleterre : Ok. A la prochaine. Et… joyeux anniversaire.
Amérique : Angleterre… Ouais ! Merci !
Amérique : *secoue le paquet* Angleterre, je te jure… *secoue* Bon, je me demande bien ce que c’est ! C’est plutôt gros. Ok ! Je l’ouvre ? *commence à l’ouvrir* Comme ça vient d’Angleterre, je suis sûr que c’est décrépi ! Eh eh ! A la une, à la deux, on ouvre ! *il l’ouvre et en sors une farce qui le frappe* Ah ! Ouille !! Un diable à ressort ? C’est vieillot ! Trop vieillot ! Y a personne pour refiler des trucs pareils de nos jours !
Japon : *accourt* Ah, Amérique ! Te voici donc ! C’est bien l’heure de couper le gâteau, tu devrais donc revenir dans la grande salle…
Amérique : Japon, regarde ça ! C’est le cadeau que m’a refourgué Angleterre !
Japon : Un diable à ressort ? Que c’est classique ! Digne d’Angleterre !
Amérique : Classique ? C’est pourri ! Et bringuebalant ! J’ai été stupide d’attendre mieux de lui.
Japon : *pouffe de rire* Il ne s’agit que d’un présent bête et méchant.
Amérique : Hein ?
Japon : Regarde, il y a un papier au dos.
Amérique : Ah… t’as raison.
Japon : Que c’est amusant. Cela ressemble bien à Angleterre d’agir ainsi.
Amérique : Ah…
Japon : Eh bien, Amérique, tout le monde t’attend.
Amérique : Ah… ouais !
*ouverture de porte*
France : Oh, voilà l’invité d’honneur de retour.
Lituanie : Nous avons tout préparé pour le gâteau !
Russie : Avec du thé russe, cela va de soi !
Autriche : Excuse mon retard, Amérique.
Amérique : Autriche ! Merci d’être venu de si loin !
Autriche : J’ai à cœur de t’interpréter une composition en cadeau plus tard, afin de célébrer l’occasion.
Amérique : Un show en direct de ta part ? J’ai toujours voulu écouter ça !
Angleterre : E-eh…
Amérique : Quoi, Angleterre ? T’es toujours pas parti ?
Angleterre : N-non, Italie m’a choppé et m’a trainé jusqu’ici. Si tu veux pas de moi ici, je pars.
Amérique : Mais non, pas du tout ! Reste, s’il te plaît.
Angleterre : Eh bien, j’ai bien envie d’entendre Autriche jouer du piano.
Allemagne : Très bien. Maintenant que tout le monde est réuni, reprenons !
Italie : Joyeux anniversaire, Amérique !
Tous : Joyeux anniversaire !!
*les coupes s’entrechoquent et les serpentins explosent au-dessus des conversations*
~ traduction : Oya’