06 – Noir, blanc et…?


Japon : Nous voici arrivé à la dernière question. Il est dit dans celle-ci : “Qui est le personnage favoris de Chine dans les Chroniques des Trois Royaumes ?”

Chine : C’est évident ! Guan Yu ! Guan Yu ! Guan Yu ! C’est Guan Yu.

Japon : Pourquoi l’avoir dit aussi calmement à la fin ?

Chine : J’ai le film ! “Les Trois Royaumes”[1] n’est pas le seul film à ce sujet. Il y a celui-là, et puis aussi celui-là, lui, il est intéressant. Et voici une petite pépite méconnue ! Je vais tous vous les emballer et vous les faire à bon prix, donc allez-y et prenez-en 100 !

Allemagne : Va pas vendre tout ce bazar dans la cours !

Chine : Je vous fais mon prix le plus bas et je vous les refile en CD, eh ! Arrête de pourrir mon business !

Allemagne : Et donc on est bon sur la question des Trois Royaumes. On a encore une dernière requête. “Menez l’enquête sur le panda que Chine porte toujours dans son dos.”

Chine : Ah, ce petit gars. J’avais jamais fait attention à lui jusqu’à ce qu’il se soit déjà accroché là. Je sais pas trop pourquoi, mais ils veulent tous grimper dans mon panier, donc c’est pas tout le temps le même. C’est pour ça qu’ils changent de taille.

Italie : Ah, trop mignon !

Chine : Parfois, ça me fait peur parce qu’il y en a un rose fluo qui me grimpe dessus. Je voudrais vraiment qu’ils ne le fassent pas.

Japon : Rose fluo, dis-tu ?

Chine : Exactement ! Ils sont tous roses quand ils naissent, mais c’est parce qu’ils sont nus.

Japon : Tu entends par là que cette couleur est naturelle ?

Chine : En fait, les roses sont mieux. Parfois, les pandas sont comme si des Predators s’étaient fourrés dedans. Même si c’est invisible, il a le même poids et c’est la même sensation qu’un panda normal. J’ai ris tellement fort la première fois que j’en ai vu un, même si on peut pas vraiment les voir.

Japon : Il s’agit donc d’un camouflage ?

Allemagne : Et tout ce que t’as trouvé à faire à ce moment-là, c’était rire ?

Chine : Si tu te laisses surprendre par ce genre de petites choses, t’arriverais pas à survivre chez moi. Pastèques, argent, pervers, ce genre de choses qui explosent, des filles qui débarquent de nulle part, nues dans des ruines de temple, insistant sur le fait qu’elles font du cosplay, et des vieilles dames qui grimpent la Grande Muraille. Dernièrement, je dois faire attention aux pandas et des ryofu qui me poursuivent.

Japon : Impressionnant. Cette déclaration était pleine d’aubaines pour t’interrompre avec des répliques bien senties.

Italie : Eh, tout le monde, regardez ça ! Il y a un panda avec des oreilles triangulaires et une longue queue ici !

Allemagne : C’est un chat. Je vois. Merci, Chine.

Homme : Chine, c’est terrible !

Chine : Que se passe-t-il ?

Homme : Oh, mon dieu ! Les ryofu ont envahi ta maison !

Chine : Encore eux ? Mais pourquoi ils y tiennent tant ? Désolé, mais je dois filer !

Japon : Ah, merci beaucoup… euh… je n’avais aucune idée que les ryofu étaient encore dans les parages.

Allemagne : Et qu’ils s’en prendraient à la maison de quelqu’un d’absent… quel endroit incroyable, chez Chine.

Italie : Ce panda est trop mignon.

Allemagne : C’est un chat.

*Le chat miaule*

Narrateur : Au passage, un ryofu est un grand groupe de chats errants qui vivent chez Chine.


[1]  Film de John Woo, de 2008.

~ traduction : Oya’