Bottoms Up! – Chapitre 1 (Buns)


 

Suivez Lovino dans son étrange et, il faut l’avouer, intéressant voyage à travers l’Europe pour découvrir quelques uns des plus grands secrets à propos de lui-même, de l’Europe, des horloges en forme de tomate et du passé de son partenaire espagnol gentil, mais compliqué.

Mature – Spamano – Romance/Humour – 80 chapitres

Merci à Sunny Day in February de nous avoir laissé traduire et publier sa fic !

Disclaimer: Je ne possède pas Hetalia.

Note de l’auteur 1 : Um… re-bonjour ! ^^ Vous vous rappelez de moi ? Ça faisait longtemps !

Ah, ça fait du bien d’être de retour ! Je n’ai pas été en activité depuis un bout de temps, comme certains d’entre vous l’ont remarqué. Mais grâce à la merveilleuse motivation que j’ai eue avec The Second Side Of Happiness, j’ai décidé de commencer une nouvelle histoire Spamano ! Tellement original ! *shot*

J’espère vraiment obtenir votre attention nécessaire et si appréciée une fois de plus, et peut-être, si c’est possible, écrire une meilleure histoire que ‘This Dance’. Oui, ça serait sympa ! ~

Alors… dites moi ce que vous en pensez et si c’est assez bien pour vous ! Si c’est le cas, vous pourrez attendre les mises à jour habituelles le samedi. Yay, samedi !

Place à l’histoire !

[Ndt : En réalité, les mises à jour de la traduction se feront le lundi et le jeudi~ Sauf exception, bien sûr… mais je ferai de mon mieux !]

** Bottoms-Up! **

Chapitre I:

Get Your Biscuits in the Oven and Your Buns in Bed
(Kinky Friedman)

Ça n’allait pas si bien que ça pour Antonio ces derniers temps.

Sa stupide économie était en danger – à nouveau. Avec cet autre abruti de pauvre, Grèce, ils souffraient d’un méchant rhume depuis un moment maintenant, toujours en train de renifler, de se moucher et de cracher ses putains de poumons, comme si une maladie effrayante et suffocante se écumait l’intérieur de son corps librement.

C’était… C’était un peu bizarre. Son visage normalement bronzé et marqué par les baisers du soleil était devenu pâle comme un linge et ses yeux avaient perdu leurs reflets malicieux habituels. Il faisait difficilement autre chose que dormir. Oui, c’est tout ce qu’Antonio faisait de toute la journée – dormir. Encore plus que d’habitude et oui, apparemment, c’était bel et bien possible.

Quand Antonio faisait ron-pshhh, il ne se réveillait pas avant que l’heure de la siesta ne soit finie – et comme il ne s’embêtait même plus à se lever le matin, il dormait carrément toute la journée, de très tard le soir à très tard l’après-midi suivante – parce que, heh, pourquoi attendre la siesta quand tu peux tout aussi facilement roupiller comme un putain de malade comateux en attendant ?

Mais à part le fait que son corps s’affaiblisse, il ne changeait pas tant que ça. Sur le plan de la personnalité, je veux dire.

Quand il n’était pas en train de dormir comme un genre de bébé mutant et chiant, Antonio faisait encore de son mieux pour suivre son train-train débile et ses habitudes Antoni-esques et autres trucs du genre. Il me souriait encore comme s’il n’était pas malade du tout, cuisinait encore pour moi, essayait encore de me câliner et de m’embrasser, et il était encore bien trop gentil et dynamique et encore bien trop Antonio.

Tous – les – jours. Entre les éternuements, les raclements de gorge et les tentatives pour me toucher les fesses – cet enfoiré fier de lui.

Il était vraiment idiot. Merde. Il aurait dû se méfier et prendre une pause dans ses activités bizarres plus souvent. Il aurait vraiment dû faire ça. Mais il ne voulait pas que je m’inquiète pour lui, alors il ignorait sa maladie et ses vertiges et continuait à agir comme une saleté de singe espagnol, juste pour attirer mon attention.

C-crétin d’enfoiré, bordel… J-J’étais – et je suis toujours – son putain d’amoureux, bien… bien sûr qu’il obtenait mon attention…

Pas que j’étais inquiet pour lui. Oh que non.

Ok, peut-être un peu.

Mais comme je savais qu’Antonio était l’Espagne, j’étais sûr qu’il allait aller mieux bientôt – après tout, l’été était tout proche ! Vous savez, les vacances ! Les gros vacanciers aux jambes blanches des pays de l’Europe de l’Ouest adorent passer leurs congés dans des pays chauds comme l’Espagne, la France et… et bien, l’Italie du Nord et (surtout) du Sud, pour n’en nommer que quelques-uns. Les touristes feraient s’élever l’économie de l’Espagne jusqu’à traverser le putain de plafond à nouveau grâce à leur argent et à leur cervelle vide et pourries de congés. Parce que pour une raison mystérieuse et merdique, les touristes adorent dépenser leur argent dûment gagné pour de la camelote stupide que l’on trouve sur n’importe quel vulgaire et quelconque marché espagnol, même s’ils savent que la merde qu’ils achètent est vraiment de la pure merde.

C’est quoi le putain de problème avec ça ?

Aucun doute là-dessus – dans très peu de temps, Antonio serait en pleine forme à nouveau. Oui, il le serait. J’en étais sûr. Il se débarrasserait de ce vilain rhume et irait bien de nouveau. Il devait le faire. Sinon je lui botterai son cul morbide pour la très bonne et évidente raison que je le pouvais. Et donc, le ferais.

La maladie d’Antonio n’était pas quelque chose de nouveau – tout le monde sur cette planète savait que la santé d’Antonio pouvait être super fragile. Et comme les autres fois, la plupart des nations d’Europe étaient – encore une fois – désolées pour lui et essayait de l’aider (comme France la tête de cul et Autriche le sac à merde), pendant que d’autres lui disaient que c’était de sa propre faute et qu’il pouvait bien bouffer sa merde et mourir (comme Angleterre le monstre aux sourcils et Pays-Bas la tête de pioche).

Tout le monde avait l’air d’avoir un point de vue différent sur les problèmes économiques d’Antonio, mais finalement, Antonio était en quelque sorte tout seul, luttant pour aller mieux, ne faisant pas attention à sa fièvre ou à son nez bouché, titubant dans ses champs de tomates jusqu’à ce qu’il s’écroule et que j’aie à me dépêcher de le porter à l’intérieur – ce qui m’embêtait tout le temps parce qu’il est quand même vachement lourd, cet enfoiré.

Mais je n’étais toujours pas inquiet. No, je n’étais pas inquiet. Pas du tout. C’était l’Espagne. L’Espagne. Il irait bien.

Alors au lieu de m’inquiéter tous les jours et toutes les nuits pour cet idiot d’espagnol – ce que je ne faisais pas, absolument pas et je ne pleurais certainement pas par moments – j’ai conçu un plan ingénieux.

Donc, Antonio était tout faible et vulnérable et se sentait crevé et tout et tout, hein ?

Et il essayait encore de me satisfaire dès qu’il en trouvait l’occasion, hein ?

Et il… il m’aimait, pas vrai ?

Bien, dans ce cas, c’était tout simplement le meilleur moment d’essayer de dominer Antonio comme pas permis !

C’est vrai ! J’avais envie d’être au-dessus de cet enfoiré pour une fois ! Juste une fois, bordel !

Depuis qu’on avait commencé à sortir ensemble l’année dernière, c’était lui qui me grimpait dessus. C’était lui qui baissait les pantalons et pressait des choses qui me faisaient me sentir tout léger et doux dans ma tête. C’était lui qui avait de l’expérience, qui était le plus âgé et qui avait un peu la plus grosse et c’était lui qui… u-um… attaquait. Il l’était toujours et l’avait toujours été – tout du moins dans notre relation.

Mon dieu. Ça avait l’air si dégueulasse.

Et étrangement érotique.

Non ! Pas érotique ! Juste dégueulasse ! Je ne voulais pas être celui qui… um… recevait, je ne le voulais vraiment pas ! Bien sûr, Antonio était très affectueux, doux et tendre avec moi à chaque fois qu’on… f-faisait l’amour (parce que cet enfoiré ne voulait pas appeler ça autrement), mais quand même ! Ce n’était pas juste d’être celui qui se faisait dominer tout le temps ! En fait, non, ce n’était pas exactement injuste, c’était juste une coïncidence que je le laisse profiter de moi comme ça ! Oui ! C’était… c’était une coïncidence ! Pas parce qu’en fait j’aimais ça et que je voulais me faire prendre, putain non ! Vraiment !

Et non, je ne crie jamais combien je l’aime quand on le fait, parce qu’il n’y a que les tapettes qui crient des trucs merdiques comme ça et je ne suis pas une tapette ! Je suis un homme ! Un homme viril ! Un homme viril qui se fait toujours grimper par ce dragueur d’idiot à tomates et qui en a marre !

Bordel, moi aussi j’avais des désirs, merde ! Je voulais être le dominant ! Je pouvais le faire ! J’ai rêvé des tonnes et des tonnes de rêves épicés dans lesquels j’étais une putain de machine à sexe et Antonio celui qui rougissait et gémissait et voulait faire tout ce que je lui demandais et oh oui je voulais qu’ils deviennent réalité !

Mais…

Et bien, j’ai réalisé que ça ne serait probablement pas si facile à faire. Ces derniers temps, on… on ne l’a plus fait si souvent que ça. En fait, ça faisait au moins trois mois (trois mois horriblement frustrants) depuis la dernière fois qu’Antonio et moi avons fait quelque chose au lit – et encore, on a dû s’arrêter en plein milieu parce qu’Antonio s’était effondré sur moi et mec, ça avait été une super bonne position – je veux dire, super embarrassante.

(Je n’ai pas du tout utilisé cette opportunité pour l’embrasser et le câliner comme un idiot fou d’amour, c’est juste qu’il faisait très froid cette nuit ! Et le corps d’Antonio était juste… très chaud ! Alors taisez-vous, bordel !)

Pour résumer, Antonio était devenu trop fatigué, trop tremblant et trop malade pour avoir une quelconque activité sexuelle. Et je me sentais trop concerné – non ! Je veux dire, trop frustré sexuellement à cause de toute cette abstinence (pendant plus de quatre-vingt dix horribles jours nocifs au cerveau) pour tenter quoi que ce soit moi-même (assez ironiquement). C’était triste, mais notre autrefois si rutilante vie sexuelle était actuellement un peu immobile. Comme une pierre. Morte.

Je devais changer ça, merde ! Je devais le faire pour nos peuples ! Pour les peuples d’Espagne et d’Italie du Sud !

Mais naturellement je savais que dominer le pays de la passion au lit pouvait littéralement faire mal au cul si je ne me préparais pas comme il le fallait : je pouvais risquer de blesser Anto- de me blesser, et je ne voulais surtout pas ça.

J’espère que ça n’a pas l’air aussi suggestif que ce que je pense.

Malgré tout, je décidai de commencer une enquête sur les précédents partenaires sexuels d’Antonio : comme ça, je pourrai découvrir le Grand Secret de la Dominance d’Antonio.

Il n’y avait qu’un seule manière pour moi de commencer mon enquête : demander directement à Antonio qui avait réussi à le dompter durant ces dernières années, sans lui en dire la raison – il ne comprendrait pas, de toute façon.

Je l’ai donc fait – pendant une de nos nombreuses nuits chastes.

Traduction de l’anglais by Gaia

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